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Il y a sans doute, dans la Dame en deuil un peu de la psychologie de Mikhaël: son orgueil l'enchaînait

Ces vers, les derniers écrits par Mikhaël, peu de semaines, ou de jours, avant sa fin, ont un intérêt presque testamentaire. S'il faut les prendre pour autre chose qu'un thème, qu'un canevas la broderie n'est qu'indiquée, si, alors, ils étaient, dans son esprit, définitifs, ils marquent le premier pas d'une évolution du poète vers le vers libre, ou vers un certain vers libre, celui qui conservant les allures des rythmes traditionnels, se libère néanmoins de la tyrannie de la rime romantique et de la superstition du nombre constant. L'intention de faire des vers d'une forme nouvelle me paraît évidente dans ce morceau unique; les assonances, heureuses et non de hasard, en témoignent: pourpres-sourdre; terribles-marines; thyrse-triste; plages-aromates, et, comme Mikhaël connaissait l'ancienne poésie française et tes règles précises de la vieille assonance, il a voulu les respecter dans cet essai, qui, malgré sa brièveté, est,

«Mikhaël Ivanovitch», comme on l'appelait familière-ment, vient de s'éteindre

Mikhaël était ainsi: doux et fier, plein d'un ennui très triste: Mais le ciel gris est plein de tristesse calme ineffablement douce aux coeurs chargés d'ennuis. ................................................ L'ennui, rythme dolent de flûte surannée. ................................................ Chère, mon âme obscure est comme un ciel mystique, Un ciel d'automne, nul astre ne resplendit.... ................................................ Je sombre dans un grand et morne nonchaloir. ................................................. N'écoute pas le cri lointain qui le réclame, Les conseils exhalés dans la senteur des nuits.