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À l'instant même, l'abbé Midon parut, et retira brusquement la porte

Ce qui s'était passé dans l'âme de Martial, il lui semblait qu'elle le devinait. Mais l'abbé Midon était trop préoccupé pour rien voir. Son premier étonnement dissipé, il était devenu sombre, et le froncement de ses sourcils trahissait l'effort de sa pensée.

Du courage, Maurice, murmura l'abbé Midon, du courage! Le malheureux chancela, plus blanc que le mur de plâtre contre lequel il s'appuya. Marie-Anne est morte! s'écria-t-il. Jean Lacheneur et le prêtre gardèrent le silence. Morte! répéta-t-il, et pas une voix au dedans de moi-même ne m'a prévenu... Morte!... quand? Cette nuit même, répondit Jean.

Son état était si alarmant encore, que la moindre émotion pouvait décider quelque complication mortelle. Vers les dix heures, le baron s'étant assoupi, l'abbé Midon et Mme d'Escorval étaient descendus dans une salle basse de la ferme, pour causer librement avec Marie-Anne, quand l'aîné des fils Poignot parut la figure bouleversée.

Il ne respira vraiment qu'après avoir vu Maurice traîné hors de la salle par l'abbé Midon et les officiers

Le triste cortège, guidé par l'abbé Midon, avait pris

Derrière lui, dans l'ombre du palier, on voyait étinceler les armes de plusieurs soldats. Il promena autour du salon un regard défiant, puis d'une voix rude: Le maître de la maison? demanda-t-il. M. le baron d'Escorval, mon père, est absent, répondit Maurice. est-il? L'abbé Midon, resté assis jusqu'alors se leva.

L'abbé Midon et Maurice frissonnaient en remontant en voiture. Il leur avait été impossible de se méprendre

Rien d'horrible comme de voir joyeux et plein de sécurité, tout rayonnant d'espoir, l'homme que l'on sait frappé d'une catastrophe qui doit briser sa vie... Si désolante était l'impression de l'abbé Midon et de Jean, qu'il en parut sur leur visage quelque chose que Maurice remarqua. Qu'avez-vous? demanda-t-il tout surpris. Les autres tressaillirent, baissèrent la tête et se turent.

Ils avancent donc sans défiance, si certains du succès, que ceux qui ont des fusils ne prennent seulement pas la peine de les armer. Seuls, M. d'Escorval et l'abbé Midon pressentent une catastrophe.