United States or Mauritius ? Vote for the TOP Country of the Week !


Ce qu'il y avait de remarquable dans le pouvoir que madame de Lucillière exerçait sur ceux qui étaient de sa cour, c'est qu'elle se faisait obéir instantanément, sans la plus légère marque d'hésitation ou de révolte. Lors de l'entrée du baron elle était en compagnie de lord Fergusson et du duc de Mestosa; elle leur fit un signe imperceptible, aussitôt ils sortirent.

A ces visiteurs, elle ne pouvait pas répondre comme elle l'avait fait avec le duc de Mestosa ou avec lord Fergusson. Il fallait sourire, bavarder, parler pour ne rien dire. De même, il fallait encore qu'elle gardât continuellement ce sourire et ne s'abandonnât pas aux sentiments qui la troublaient; car, dans la salle, tous les yeux étaient dirigés sur elle.

Le baron se leva: J'aurai donc l'honneur de vous revoir, madame la marquise. Au revoir, monsieur le baron. Il sortit de la loge. Le duc de Mestosa attendait sans doute ce départ dans le corridor, car la porte n'était pas fermée qu'elle se rouvrit devant lui. Une nouvelle, dit-il en se penchant vers la marquise, que tout le monde répète.

Un jour que l'on discutait votre départ mystérieux dans un cercle composé des fidèles ordinaires de la marquise, le duc de Mestosa, le prince Sératoff, lord Fergusson, madame de Lucillière affirma très nettement que vous aviez bien fait de quitter Paris. «Le colonel est un homme violent, dit-elle, un caractère emporté; il eût pu se lâcher en entendant les sots propos qu'on colporte sur les gains extraordinaires de Voltigeur, et avec lui les choses seraient assurément allées

Après le duc de Mestosa, ce fut le prince Seratoff qui vint lui faire visite; puis, après le prince, ce fut lord Fergusson. Tous entrèrent avec l'air triomphant qu'avait eu le duc de Mestosa. Tous sortirent, la tête basse, comme le duc était sorti. Car