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Et le règne de Matuschenko commença. Il fut peu brillant. Tous ceux qui,

A preuve que, dès le premier séjour du Potemkine dans les eaux de Constantza, cinq cents des matelots étaient d'avis de se rendre, de débarquer, d'arrêter net l'odyssée. Et vous savez le reste! Chose inouïe, invraisemblable, le vrai maître du bord, le maître absolu et, selon la formule usuelle, le «maître après Dieu» du cuirassé, ce fut Matuschenko.

Seul de tout ce troupeau, Matuschenko avait une volonté. Elle se heurta cependant, se brisa contre l'inertie des sept cent cinquante pauvres diables, pas méchants, prisonniers avec lui sur ce navire en désarroi.

Les marins du Potemkine supposèrent que Matuschenko avait pu s'aboucher avec les révolutionnaires d'Odessa dans la journée. Mais, dans ce cas, ne seraient-ils venus plus nombreux, apportant une organisation préparée, un plan? Ce qui frappe, dans tout cela, c'est au contraire le désarroi, le décousu de l'action. La rébellion du Potemkine est un fait. L'incendie, les troubles d'Odessa, d'autres faits, survenus

Et c'étaient des querelles sans fin, entre une poignée d'énergumènes et l'immense majorité de l'équipage, repentant, inquiet des suites de cette équipée, anxieux de l'avenir; des rixes, des scènes atroces auxquelles mettait fin, son revolver toujours braqué, le frénétique Matuschenko.