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Les Chants de Maldoror sont un long poème en prose dont les six premiers chants seuls furent écrits. Il est probable que Lautréamont, même vivant, ne l'eût pas continué. On sent,

Notes: La couverture et le titre sont ainsi composés: Les Chants de Maldoror par le comte de Lautréamont (Chants I, II, III, IV, V, VI) Paris et Bruxelles En vente chez tous les libraires 1874. Au dessous de la couverture, dans le double filet, cette mention: Tous droits de traduction et de reproduction réservés. Au verso du faux-titre: Bruxelles Typ. de E. Wittmann. Cette dernière indication est fausse, aucun imprimeur du nom de Wittmann n'ayant existé

La Critique appréciera, comme il convient, les Chants de Maldoror, poëme étrange et inégal , dans un désordre furieux, se heurtent des épisodes admirables et d'autres souvent confus. En écrivant cette notice, nous voulons simplement détruire une légende formée, on ne sait trop pourquoi,

La valeur des Chants de Maldoror, ce n'est pas l'imagination pure qui la donne: féroce, démoniaque, désordonnée ou exaspérée d'orgueil en des visions démentes, elle effare plutôt qu'elle ne séduit; puis, même dans l'inconscience, il y a des influences possibles

L'édition actuelle des Chants de Maldoror est la réimpression, revue et corrigée d'après le manuscrit original, d'un ouvrage qui n'a jamais paru en librairie. Dans le courant de 1869, M. le comte de Lautréamont venait de délivrer les derniers bons

Maldoror s'aperçoit que le sang bouillonne dans la tête de son jeune interlocuteur; ses narines sont gonflées, et ses lèvres rejettent une légère écume blanche. Il lui tâte le pouls; les pulsations sont précipitées. La fièvre a gagné ce corps délicat. Il craint les suites de ses paroles; il s'esquive, le malheureux, contrarié de n'avoir pas pu entretenir cet enfant pendant plus longtemps.

L'extrême jeunesse de l'auteur atténuera sans doute la sévérité de certains jugements qui ne manqueront pas d'être portés sur les Chants de Maldoror. Si Ducasse avait vécu, il eût pu devenir l'une des gloires littéraires de la France.

est-il passé ce premier chant de Maldoror, depuis que sa bouche, pleine des feuilles de la belladone, le laissa échapper,

O pou vénérable, toi dont le corps est dépourvu d'élytres, un jour, tu me reprochas avec aigreur de ne pas aimer suffisamment ta sublime intelligence, qui ne se laisse pas lire: peut-être avais-tu raison, puisque je ne sens même pas de la reconnaissance pour celui-ci. Fanal de Maldoror, guides-tu ses pas?

J'établirai dans quelques lignes comment Maldoror fut bon pendant ses premières années, il vécut heureux; c'est fait. Il s'aperçut ensuite qu'il était méchant: fatalité extraordinaire! Il cacha son caractère tant qu'il put, pendant un grand nombre d'années; mais,