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Le corps diplomatique. La comtesse de Lieven. La princesse Paul Esterhazy. Vie des femmes anglaises. Leur enfance. Leur jeunesse. Leur âge mûr. Leur vieillesse. Leur mort. Sort des veuves. La ligne de démarcation entre les ambassadeurs et les ministres plénipotentiaires est plus marquée

»J'ai aussi parlé au prince de Lieven, hier et ce matin, au sujet des menées qu'on attribue

La comtesse de Lieven avait eu des histoires assez ridicules avec madame d'Osmond et George IV. Comme elle était hardie et passait pour être bien en cour, elle était devenue extrêmement fashionable. On lui croyait de l'esprit, parce qu'on supposait que son mari n'en avait pas; ce qui n'était pas vrai: M. de Lieven était fort supérieur

Les ambassadrices avaient ou prenaient (car on accusait la comtesse de Lieven d'une usurpation) le droit de se mettre

»Quant au prince de Lieven, quoique nous soyons dans les meilleurs rapports ensemble, il n'a pas me communiquer son opinion sur un choix qui n'entre pas dans les vues de sa cour. Mais le prince Esterhazy m'a dit que si nous nous accordions tous sur le prince de Naples, il était convaincu qu'on amènerait la Russie

[513: À la princesse de Lieven, qui appellera devant lui le gouvernement de Juillet «une flagrante usurpation», Talleyrand aura l'esprit de répondre: «Vous avez raison, madame. Seulement, ce qui est

La comtesse, devenue princesse de Lieven, a un esprit extrêmement distingué, exclusivement appliqué

[Note 43: À son arrivée, Condé reçut vingt mille roubles «en argent blanc» et une rente annuelle de soixante-dix mille pour sa famille et pour lui. Woronzow affirme dans sa correspondance que le prince, après avoir tant reçu, «eut le front de demander si c'était tout et qu'on ne devait pas oublier qu'il était un BourbonL'Empereur lui répondit assez durement. «Mais, ajoute Woronzow, comme c'est une espèce d'aventurier, héros et Français, il saura se remettreDe son côté, la princesse de Lieven racontait que, dans sa jeunesse, au couvent de Smolnoï elle avait été élevée, il lui était arrivé de jouer au volant avec l'Empereur et le prince de Condé. Au mois de mai, Condé et le duc d'Enghien qui était venu le rejoindre, subirent les effets de la bizarre humeur de Paul Ier. Soit qu'ils eussent alarmé la jalousie des courtisans, soit que le tsar eût pris ombrage de l'intimité qui s'était formée entre eux et divers membres de la famille impériale, ils furent l'objet d'une éclatante disgrâce. Elle dégénéra en taquineries qui les décidèrent

C'étaient bien des moyens de succès. La comtesse de Lieven en frémit et ne put cacher son dépit, car, en outre de ses autres avantages, la nouvelle ambassadrice était plus jeune, plus jolie, et avait un impertinent embonpoint qui offusquait la désespérante maigreur de sa rivale. Cependant elle s'aperçut promptement que la princesse ne profiterait pas de sa brillante position. Toute aux regrets d'une absence forcée de Vienne, elle périssait de chagrin

[Note 191: Dorothée Christophorowna de Benkendorf (1785-1855). Elle avait épousé Christophe Andréiëvitch, prince de Lieven, général dans l'armée russe, gouverneur du tsar Alexandre II et pendant vingt-deux ans ambassadeur