United States or Democratic Republic of the Congo ? Vote for the TOP Country of the Week !


L'Aragonais paraissait aussi heureux que son amante, mais au bout de quelques mois, il devint inquiet, mélancolique, et il était préoccupé du désir de revoir Isabella et les compagnons qu'il y avait laissés; toutefois, craignant la sévérité de l'Adelantado, il ne savait comment accomplir son dessein. La cacique se rendit parfaitement compte des tristesses de Diaz, elle craignit d'en être prochainement abandonnée; et comme elle avait entendu parler de l'attrait que l'or avait pour les Européens, elle imagina de révéler

L'Aragonais envoya son défi devant Messine

L'Aragonais, roi de Naples, certain que l'assistance des forces maritimes génoises pouvait seule rendre redoutable son compétiteur, voulait avoir dans Gênes une telle influence qu'elle le garantît contre ce danger. Le doge Fregose et sa race ayant embrassé cette cause, Alphonse était devenu leur ennemi irréconciliable. Il protégeait ouvertement les Adorno et les Fieschi; et, ayant pris soin de les lier étroitement ensemble, il se flattait de disposer par eux des populaires et des nobles. Dans l'occasion présente, Fieschi était exclu par sa noblesse de la première place du gouvernement; il fallait Adorno pour être doge; car désormais un Adorno seul pouvait succéder

Cependant la politique de Philippe entraîna les Génois dans des intrigues étrangères. La bonne intelligence d'Alphonse et de la reine Jeanne sa mère adoptive n'avait pas duré. Elle avait révoqué son adoption et avait rappelé auprès d'elle Louis d'Anjou; mais le roi d'Aragon tenait Naples; la reine était sortie de la ville, et les deux factions se faisaient une guerre ouverte. Le duc de Milan embrassa le parti de Jeanne et ordonna d'employer les forces maritimes de Gênes pour reprendre Naples sur Alphonse. La cause était populaire, l'Aragonais était l'ennemi commun, la dépense seule effrayait. Les exhortations de Carmagnola, son zèle pour une grande expédition dont il se promettait déj

Le pape Eugène IV (Condolmieri) était ennemi acharné d'Alphonse. Il entreprit un grand effort en faveur de René qui, pour se maintenir, avait toujours plus besoin de l'assistance étrangère. Le pape négocia avec les Génois et les Vénitiens une alliance offensive contre l'Aragonais. Il envoya dans le royaume de Naples quatre mille chevaux pour son contingent; les Génois, pour le leur, s'engagèrent

L'Adelantado, dont l'activité était incomparable, partit immédiatement avec l'Aragonais et ses guides qui les conduisirent sur les bords d'une rivière appelée Hayna, ils trouvèrent beaucoup plus d'or et en morceaux beaucoup plus gros que n'en fournissait la province de Cibao; ils aperçurent aussi plusieurs excavations qui leur firent conjecturer que ces terrains étaient exploités depuis de longues années. L'Adelantado ne perdit pas une minute pour aller rapporter ces détails ainsi que plusieurs magnifiques échantillons au vice-roi, qui en témoigna la plus vive satisfaction, et qui ordonna qu'une forteresse fût aussitôt élevée dans le voisinage des mines. Alors, il prit encore moins de souci qu'il ne l'avait fait jusque-l

Il était temps toutefois que l'Aragonais arrivât. Le prince rusé s'était tenu d'abord en observation, laissant les risques aux Siciliens. Ceux-ci s'étaient irrévocablement compromis par le massacre; mais comment allaient-ils soutenir cet acte irréfléchi, c'est ce que D. Pedro voulut voir. Il se tenait toutefois en Afrique avec une armée, et faisait mollement la guerre aux infidèles. Cet armement avait inquiété le roi de France et le pape. Il rassura le premier en prétextant la guerre des Maures, et pour le mieux tromper il lui emprunta de l'argent; il en emprunta même