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Ils font mentir le proverbe vulgaire: pouvant le plus, ils ne peuvent pas le moins. Karamsin, plus sévère, révoque en doute la sincérité de la douleur du Czar. Il est vrai qu'elle dura peu, mais je crois qu'elle fut véritable.

La réponse du serviteur est digne de la lettre du maître: la voici telle que Karamsin nous la rapporte: il y a l

Continuons nos extraits, même page: c'est un annaliste livonien, cité par Karamsin, qui parle. Cette fois, nous verrons successivement en scène un ambassadeur et un supplicié, tous deux également idolâtres de leur maître et bourreau. «Ni les supplices, ni le déshonneur ne pouvaient affaiblir le dévouement de ces hommes

Voici comment Karamsin, tome IX, page 96, nous peint Ivan IV, en l'année 1565, dix-neuf ans après son couronnement: «Ce prince, dit-il, grand, bien fait, avait les épaules hautes, les bras musculeux, la poitrine large, de beaux cheveux, de longues moustaches, le nez aquilin; de petits yeux gris, mais brillants, pleins de feu, et au total, une physionomie qui avait eu autrefois de l'agrément. À cette époque, il était tellement changé qu'

N'est-ce pas leur manière de procéder contre toute vérité gênante? À Saint-Pétersbourg on étouffe les hommes dangereux et l'on supprime les faits incommodes; avec cela on fait ce qu'on veut. Si les Russes ne prennent ce moyen pour se défendre des coups que le livre de leur Karamsin porte au despotisme, la vengeance de l'histoire sera presque assurée, car la vérité est en partie dévoilée.

Telle est la correspondance amicale du Czar avec sa créature. Karamsin ajoute: «C'étaient des misérables de cette espèce qu'il fallait

Karamsin continue son plaidoyer par un parallèle beaucoup trop flatteur pour Ivan IV, qu'il compare

Mais ces moeurs asiatiques se montraient dans tout leur formalisme lorsqu'il s'agissait de recevoir un ambassadeur étranger. Voici ce que dit Karamsin

Je commence par les excuses que Karamsin croit devoir adresser au despotisme, après avoir osé peindre la tyrannie; le mélange de hardiesse et de crainte que vous reconnaîtrez dans ce passage, vous inspirera, comme il me l'inspire, une admiration mêlée de pitié pour un historien si gêné par les choses dans l'expression des idées.

Aussi, avant de vous retracer les détails de ces incroyables excès, je sens le besoin de protester de mon exactitude. Je ne citerai rien de mémoire; en commençant ce voyage, j'ai rempli ma voiture des livres qui m'étaient nécessaires, et la principale source j'ai puisé, c'est Karamsin, auteur qui ne peut être récusé par les Russes, puisqu'on lui reproche d'avoir adouci plutôt qu'exagéré les faits défavorables