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Pourtant j'ai trouvé un moyen d'obtenir une réalisation approximative. Après avoir, par l'évocation de ces scènes imaginaires fortement excité mon instinct sexuel, je vais trouver une prostituée; arrivé chez elle, je me représente vivement dans mon imagination une de ces scènes d'esclavage je m'attribue le rôle principal. Au bout d'une demi-heure pendant laquelle mon imagination me dépeint ces situations et que l'érection augmente de plus en plus, je fais le coït avec une volupté plus vive et avec une forte éjaculation. Quand l'éjaculation a eu lieu, le charme est rompu. Honteux, je m'éloigne le plus vite possible et j'évite de me remémorer ce qui s'est passé. Ensuite, quinze jours se passent sans que je sois hanté par mes idées. Quand le coït m'a satisfait, il arrive même que, pendant la période calme qui précède l'accès, je ne puis pas comprendre comment on peut avoir des goûts masochistes. Mais un autre accès arrive sûrement tôt ou tard. Je dois cependant faire remarquer que je fais aussi le coït sans y être préparé par de pareilles représentations; je le fais aussi avec des femmes qui me connaissent bien et en présence desquelles je renie entièrement les fantaisies dont il est question. Mais, dans ces derniers cas, je ne suis pas toujours puissant, tandis que, sous le coup des idées masochistes, ma puissance sexuelle est absolue. Je ne crois pas inutile de faire encore remarquer que, pour mes autres pensées et mes autres sentiments, j'ai des dispositions esthétiques, et que je méprise au plus haut degré les mauvais traitements infligés

Heyward avait vu trop récemment un exemple terrible des châtiments infligés dans cette peuplade, entre les mains de laquelle il s'était volontairement livré en voulant montrer un excès d'assurance. Il aurait de beaucoup préféré le silence et la méditation aux discours, dans un moment la découverte de ce qu'il était véritablement pouvait lui être si funeste. Malheureusement pour cette prudente résolution, tous ceux avec qui il se trouvait ne paraissaient pas en avoir adopté une semblable. Il n'était assis que depuis quelques minutes,

J'apprends, par les dernières gazettes de Londres, qu'une femme y a été condamnée capitalement pour avoir dérobé, dans une boutique, de la gaze qui valoit quatorze schellings trois sous. Y a-t-il donc quelque proportion entre le tort fait par un vol de quatorze schellings trois sous, et la punition d'une créature humaine, qu'on fait mourir au gibet? Cette femme ne pouvoit-elle pas, par son travail, remplacer quatre fois la valeur de son vol, ainsi que dieu l'a ordonné? Tous les châtimens infligés au-del

Les journées se passaient également tristes, également angoissantes, mais je gardais la ferme volonté de lutter, de ne me laisser abattre par aucun des supplices qui m'étaient infligés. Je fus en outre atteint en juin de forts accès de fièvre, qui provoquèrent même des congestions cérébrales. Voici quelques extraits des lettres de ma femme que je reçus en mai et juin 1896: Paris, 29 février 1896.

Quand on lit l'histoire, non pas celle des éditions émondées qui s'écrivent pour les écoliers et les cancres d'Université, mais les documents originaux de chaque époque, on est absolument écoeuré, non point par les crimes commis par les gredins, mais par les châtiments qu'ont infligés les honnêtes gens.

Que ce cours des choses ait été le résultat fatal des passions des hommes, et que, malgré ces passions et les maux qu'elles ont infligés aux peuples, la civilisation européenne n'ait pas laissé de grandir et de prospérer, et puisse grandir et prospérer encore, je le sais; c'est l'honneur du monde chrétien que le mal n'y étouffe pas le bien. Je sais aussi que le progrès de la civilisation et de la raison publique n'abolira point les passions humaines, et que, sous leur impulsion, l'esprit de conquête, l'esprit de propagande armée et l'esprit de système auront toujours, dans la politique extérieure des

»Je suis tout étonné de me trouver ici. Je n'aurais jamais cru avoir occasion d'honorer la mémoire d'un blanc américain. Comment pourrais-je pleurer la mort d'aucun homme blanc de ce pays? Comment pourrais-je oublier les maux que les Américains blancs ont infligés

Voici ce que je lis au sujet des arrêts de rigueur infligés au général Boulanger: «Cette peine n'emporte que la privation absolue de sortir. »On n'exerce aucune surveillance sur l'officier aux arrêts et l'on se fie

Le châtiment que tu lui infliges suffit... Ce damné sera ainsi puni par l

Il sourit pourtant, car il était certain de juguler Sophie Mouveau, d'exercer impunément des représailles, de se venger sur elle des déboires infligés par la cupidité de son sexe. Le propriétaire, enchanté de rentrer en possession immédiate de son logement, s'était, après avoir, du reste, en sa qualité de père de famille, exprimé quelques idées sans imprévu sur les dangers du libertinage et de la profonde corruption du siècle, montré tout disposé