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Cette hésitation a précédé tous les grands bouleversements et si, dans notre for intérieur, nous l'éprouvons aujourd'hui avec une intensité particulièrement grande, c'est parce qu'elle est associée aux tendances obscures de notre mauvaise conscience. C'est pourquoi nous avons accepté la guerre avec une véritable passion qui n'avait sa source ni dans la politique ni même dans le sentiment national: elle venait de bien plus loin, car on espérait que la guerre imprimerait une nouvelle direction aux idées et donnerait un nouveau sens

«Et nous aussi nous dirons: Périsse l'Assemblée nationale et sa mémoire, pourvu que la France soit libre! (Les députés se lèvent par un mouvement unanime en criant: Oui, oui, périsse notre mémoire, pourvu que la France soit libre! Les tribunes se lèvent en même temps, et répondent par des applaudissements réitérés au mouvement de l'Assemblée.) Périsse l'Assemblée nationale et sa mémoire, si elle épargne un crime qui imprimerait une tache au nom français; si sa vigueur apprend aux nations de l'Europe que, malgré les calomnies dont on cherche

Il s'élevait, souvent, les contestations les plus vives au sujet des élargissemens. Ainsi, par exemple, sur la recommandation d'un député, qui disait connaître un individu de son département, le comité ordonnait la mise en liberté; aussitôt un député du même département venait se plaindre de cette mise en liberté, et prétendait qu'on avait élargi un aristocrate. Ces contestations, l'apparition d'une multitude d'ennemis connus de la révolution, qui se montraient la joie sur le front, provoquèrent une mesure qui fut adoptée sans qu'on y attachât d'abord beaucoup d'importance. Il fut décidé qu'on imprimerait la liste de tous les individus élargis par les ordres du comité de sûreté générale, et qu'