United States or Tuvalu ? Vote for the TOP Country of the Week !


Quand un grand personnage, un maréchal de France, un prince, un duc et pair, traversait une ville de Bourgogne ou de Champagne, le corps de ville venait le haranguer et lui présentait quatre gondoles d'argent dans lesquelles on avait versé de quatre vins différents.

M. Bailly et les officiers municipaux vinrent haranguer les séditieux, qui leur répondirent par des injures. Toujours indulgent pour cette populace, qu'il appelait le bon peuple, il voulait faire ouvrir les grilles; mais M. de Mazelière, ancien officier du régiment de Picardie, en ayant fait sentir le danger

Pour empêcher les patients de haranguer la foule

Il avait fini d'arranger les cordes, il prit la lanterne et continua d'un ton léger: Mais sortons... mon père ne peut éternellement haranguer les soldats. Cependant, insista M. de Courtomieu, vous ne m'avez pas dit... Je vous dirai tout, mais ailleurs... venez, venez... Ils sortirent, la serrure et les verroux grincèrent, et alors le baron se redressa.

Mon respectable oncle se fit conduire en fiacre, car n'ayant pas même la force de marcher, il lui aurait été de toute impossibilité de faire cette course. Arrivé au lieu de la séance, il fit préparer une espèce d'estrade avec une bergère, dans laquelle il devait s'asseoir pour haranguer son monde, puis un premier rang de chaises tout autour, et un second rang placé sur les tables qu'il avait fait disposer

Il chargea le général Moreau de garder le Luxembourg; et, pour cet effet, il mit sous ses ordres 500 hommes du 86e régiment. Mais, au moment de partir, ces troupes refusèrent d'obéir, elles n'avaient pas de confiance en Moreau, qui, disaient-elles, n'était pas patriote. Napoléon fut obligé de les haranguer, en les assurant que Moreau marcherait droit.

Un jeune couvreur devait faire son coup de maître et haranguer le peuple du haut d'un clocher heureusement achevé. Au milieu de son discours il commença

La fée dit: «Ne nous amusons point, il faut faire un coup d'état: allons dans la grande salle du château, haranguer le peuple

Mais le grand poëte, d'après ce que je viens de dire, ne doit pas être doué seulement d'une mémoire vaste, d'une imagination riche, d'une sensibilité vive, d'un jugement sûr, d'une expression forte, d'un sens musical aussi harmonieux que cadencé; il faut qu'il soit un suprême philosophe, car la sagesse est l'âme et la base de ses chants; il faut qu'il soit législateur, car il doit comprendre les lois qui régissent les rapports des hommes entre eux, lois qui sont aux sociétés humaines et aux nations ce que le ciment est aux édifices; il doit être guerrier, car il chante souvent les batailles rangées, les prises de villes, les invasions ou les défenses de territoires par les armées; il doit avoir le coeur d'un héros, car il célèbre les grands exploits et les grands dévouements de l'héroïsme; il doit être historien, car ses chants sont des récits; il doit être éloquent, car il fait discuter et haranguer ses personnages; il doit être voyageur, car il décrit la terre, la mer, les montagnes, les productions, les monuments, les moeurs des différents peuples; il doit connaître la nature animée et inanimée, la géographie, l'astronomie, la navigation, l'agriculture, les arts, les métiers même les plus vulgaires de son temps, car il parcourt dans ses chants le ciel, la terre, l'océan, et il prend ses comparaisons, ses tableaux, ses images, dans la marche des astres, dans la manoeuvre des vaisseaux, dans les formes et dans les habitudes des animaux les plus doux ou les plus féroces; matelot avec les matelots, pasteur avec les pasteurs, laboureur avec les laboureurs, forgeron avec les forgerons, tisserand avec ceux qui filent les toisons des troupeaux ou qui tissent les toiles, mendiant même avec les mendiants aux portes des chaumières ou des palais. Il doit avoir l'âme naïve comme celle des enfants, tendre, compatissante et pleine de pitié comme celle des femmes, ferme et impassible comme celle des juges et des vieillards, car il récite les jeux, les innocences, les candeurs de l'enfance, les amours des jeunes hommes et des belles vierges, les attachements et les déchirements du coeur, les attendrissements de la compassion sur les misères du sort: il écrit avec des larmes; son chef-d'oeuvre est d'en faire couler. Il doit inspirer aux hommes la pitié, cette plus belle des sympathies humaines, parce qu'elle est la plus désintéressée. Enfin il doit être un homme pieux et rempli de la présence des dieux et du culte de la Providence, car il parle du ciel autant que de la terre. Sa mission est de faire aspirer les hommes au monde invisible et supérieur, de faire proférer le nom suprême

En une petite ville la cour passoit, le juge qui venoit haranguer le Roi s'adressa après