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À part cette inconséquence, d'ailleurs inévitable comme toutes les autres, les trois grands morceaux sur la Philosophie antique, sur la Philosophie moderne et sur les Sciences, sont de pures merveilles. Les divers systèmes philosophiques et les principales découvertes de la science y sont formulés avec un éclat et une précision nous goûtons

Il est jeune; il a le type conventionnel du Gaulois, et la physionomie sans repos d'un homme des villes. Tandis que nous goûtons au pâté en croûte, doré et délicieux, que la ménagère avait préparé pour le dîner de midi, M. Fortunat Bélanger reprend: Je n'ai pas toujours été tel que vous me voyez. Il a fallu travailler, et même voyager...

Nous goûtons dans tout son charme le calme de la vie paisible et retirée; nous n'avons pas d'importuns, pas de faux amis, du moins nous le croyons ainsi. Nos jours s'écoulent comme des heures, et sans que rien pourtant en interrompe l'uniformité. Cette paix profonde est fort du goût de ma belle-soeur. Hippolyte s'en arrange aussi, parce qu'elle lui donne une liberté parfaite, qui est son essence. Il monte beaucoup

Ses désirs étaient pour moi des ordres impérieux, aussi vers la fin de la seconde année, nous construisîmes ces cabanes que je ne changerais pas pour le plus somptueux des palais. Enfin, depuis sept ans que nous y sommes installés, nous goûtons un bonheur presque sans nuages.

Ne me fais plus jurer que j'aime, Ne me fais plus dire comment; Goûtons la félicité même Sans serment. Savourons, dans ce que nous disent Silencieusement nos pleurs, Les tendresses qui divinisent Les douleurs! Chère, en cette ineffable trêve Le désir enchanté s'endort; On rêve

Nicias lui disait: Que notre destinée soit de descendre en cheveux blancs et les joues creuses dans la nuit éternelle, ou que ce jour même, qui rit maintenant dans le vaste ciel, soit notre dernier jour, qu'importe, ô ma Thaïs! Goûtons la vie. Nous aurons beaucoup vécu si nous avons beaucoup senti. Il n'est pas d'autre intelligence que celle des sens: aimer c'est comprendre.

Mme de Ryeux n'est pas marcheuse... Oh! pas du tout, articula-t-il, avec une conviction ironique. Si elle s'était trouvée, pour ses péchés, sur cette lande déserte, sûrement elle n'aurait pas imaginé même qu'on pût s'engager dans le sentier de chèvre que nous venons d'arpenter. Et maintenant, goûtons, voulez-vous? Oui. Nous restons ici? A moins que vous ne préfériez aller ailleurs?

Léger de poids, mais lourd de substance, le petit volume de Sapho nous donne la mesure et la qualité de cette inspiration. Comme un précieux flacon qui longtemps enferma dans son cristal ciselé le plus capiteux des aromes, ses vers dégagent la senteur de l'Idéal qui tout entier s'exprime par eux: «Les Lesbiens avaient l'attrait bizarre et un peu pervers des races mêlées. La chevelure de Psappha, l'ombre avait effeuillé ses violettes, était imprégnée du parfum tenace de l'Orient. Ses poèmes sont asiatiques par la violence de la passion, et grecs par la ciselure rare et le charme sobre de la stropheMélange subtil que nous goûtons aux vers de Mme Renée Vivien. A vrai dire je ne sais pas d'exemple plus saisissant de retour en arrière, ni qui montre mieux ce phénomène singulier: un écrivain de notre race, vivant parmi nous, et que nous pouvons coudoyer, sautant

La Route enchantée d'Adolphe Hardy, Les Poèmes Pacifiques de Prosper Roidot, L'Arc en Ciel de Pierre Nothomb, L'Isolement de Paulin Brogneaux font revivre des coins de terre chéris et évoquent le pays natal avec une aménité persuasive. Nous goûtons la même sensibilité un peu triste dans l'

Vous voyez comment sous cette plume une impression juste et neuve s'enfle, s'exagère, se tourne en fantaisie. M. Weiss a l'admiration naturellement hyperbolique. Tout le monde convient que l'exposition de Bajazet est des plus habiles: si M. Weiss la rencontre en chemin, elle devient la merveille unique entre toutes». On sait que Perrault fut un esprit curieux et original, et nous goûtons tous la grâce parfaite des Contes de fées. Mais, pour M. Weiss, Perrault est «l'un des beaux génies de son siècle». Les quarante pages des Contes sont «les plus nourries de choses et de notations diverses, les plus légères d'allure qu'on ait écrites dans notre langue».(M. Weiss fait une terrible consommation de superlatifs absolus.) Puis voici un mystère: «Perrault en écrivant les Contes, fit du pur moderne... Oh! que tout dans ces contes est bien en effet spontané et modernePourquoi «moderne»? en quoi «moderne»? C'est que «moderne» est piquant. Nous voyons un peu après que «Perrault contraste avec l'ensemble du XVIIe siècle en ce qu'il est en ses contes un poète de la maison, des choses familières, domestiques, intimes, comme de l'enfance». C'est sans doute en cela qu'il est «moderne». Mais l'est-il donc