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Michele reconnut la voix de Giovannina, et, comme la chose n'avait rien d'invraisemblable, il ne s'en inquiéta pas davantage et seulement se mit

C'est Giovanna ou Giovannina, la femme de chambre de Luisa San-Felice, appelée plus souvent par abréviation Nina. Elle représente un type particulier chez les paysans des environs de Naples, une espèce d'hybride humaine que l'on est tout étonné de trouver sous le brûlant soleil du Midi.

Elle étendit le bras pour sonner Giovannina; mais, depuis dix minutes

Et comment appelles-tu cette femme de chambre? Giovannina. demeure-t-elle? A Mergellina, maison du Palmier. Et comment saurons-nous quelque chose par elle, si elle ne connaît pas le complot?

En somme, Giovannina n'est point ce que l'on peut appeler une belle femme, ni une jolie fille; mais c'est une créature étrange qui attire et fixe le regard de beaucoup de jeunes gens. Ses inférieurs ou ses égaux ont fait attention

Giovannina! s'écria Michele. Luisa se leva, lança un regard d'étonnement et de reproche

Le nom du chef du complot, il le devinait parce que Giovannina le lui avait dit sans lui recommander le moins du monde le secret.

Et d'abord quel pouvait être cet ennemi caché et anonyme si bien au courant de tout ce qui se passait dans la maison, et qui, dans une dénonciation adressée au comité royaliste, avait mentionné les moindres détails de la vie privée de Luisa? Quatre personnes seulement connaissaient les détails mentionnés dans la dénonciation. Le docteur Cirillo, Michel le Fou, la sorcière Nanno et Giovannina.

Luisa n'avait, comme d'habitude, fait que passer par sa chambre et avait regagné sur la pointe du pied celle de Salvato. En traversant le corridor, elle avait, avec un certain étonnement, recueilli quelques notes de la voix de Giovannina chantant une gaie chanson napolitaine. Aux accents de cette gaieté un peu intempestive, Luisa avait soupiré et s'était contentée de se dire

Ainsi que l'avait appris le général Championnet par le dernier billet anonyme qu'il avait reçu et qui, comme on s'en doute bien, était du digne docteur Cirillo, le blessé, sans être complétement guéri, allait beaucoup mieux. Après s'être levé de son lit, sur la permission du docteur, aidé de Luisa et de sa femme de chambre, pour s'étendre sur un fauteuil, il s'était levé de son fauteuil, et, appuyé sur le bras de Luisa, avait fait quelques tours dans la chambre. Enfin, un jour qu'en l'absence de sa maîtresse, Giovannina lui avait offert de l'aider