United States or Australia ? Vote for the TOP Country of the Week !


«Je te remercie ne leur nom de ce que tu as apporté dans leur pays l'arbre de la paix, et le calumet que ton prédécesseur a reçu d'eux. Il est heureux pour toi que tu aies caché dans la terre la hache que avais en main: le tomahack des Mingos n'a-t-il pas été teint du sang des Français? «Ononthio, Garrangulé ne dort point, et ses yeux sont ouverts.

M. le marquis de Tracy venait d'être nommé vice-roi du Canada en 1665. Garrangulé le vint visiter dans la capitale avec des orateurs d'Onnondagué, de Tsononthouan et de Cayougué. Il fit de beaux présens au général, et l'assura de l'amitié sincère des trois cantons. Il parla avec dignité et en même temps avec modestie des services qu'il avait rendus aux Français, et pleura,

Ayant atteint son but, il partit pour la capitale du Canada vers la mi-Septembre, 1661, avec les députés des Cayougués (Goyogouins) et des Tsononthouans. Il rencontre sur sa route une troupe de guerriers de sa nation conduits par Oureouati. Ils étaient chargés de chevelures et de dépouilles sanglantes. A cette vue Garrangulé parut embarrassé; ses compagnons étaient d'avis de rebrousser, ne pouvant se persuader qu'on les reçût comme ambassadeurs après ce qui s'était passé. Mais réflexion faite, et après avoir fait entendre aux députés qu'il ne pouvait y avoir de danger pour eux tandis qu'il y avait un ambassadeur français

Il fit voir ce que j'oserai bien appeller une tactique militaire: Le Miami Mechecunaqua, chez les Américains modernes, égala les généraux de ce Continent dans l'art des campemens. Des orateurs Iroquois Garrangulé Teganissoré Cannehoot Sadekanatie Adharatah Réflexions.

Garrangulé cessa d'être l'ami des Français quand ils devinrent perfides, et il soutint l'honneur de sa nation. Il mourut ver 1698. On a parlé de la conduite régulière de cet illustre Iroquois dans la vie privée, de la pureté de ses moeurs avant même qu'il ne fût chrétien.

En 1669, Garrangulé obtint aux PP. Bruyas et Garnier la permission de s'établie

La paix parut s'éloigner de nouveau en 1663. Il y eut quelques actes d'hostilité, mais la sagesse de Garrangulé maintint ou établit une si heureuse harmonie. C'était dans le temps même que les Anglais, devenant maître de la Nouvelle-Belgique, s'acquéraient une grande influence chez les Mohacks et les Oneidé.

Je doute si l'on a pu dire avec exactitude, comme je l'ai répété moi-même dans le No. 8 de l'Encyclopédie Canadienne, que Garrangulé parla comme de coutume, avec beaucoup de modération; il faut ajouter, du moins, avec une grande fermeté. Je fesais alors deux personnages différens de Garrakonthié, comme disaient les Français, et de Garrangulé, selon l'orthographe anglaise.

Garrangulé (Garrakonthié), Chef Iroquois, de la tribu d'Onnondagué, s'acquit un grand crédit auprès de ses compatriotes par ses belles actions

C'est ce qui me fesait dire «qu'un Chef de la même tribu, Garrangulé, fit un discours fort hardi, et sut se donner tout l'honneur du traité fameux, par lequel le marquis de laBarre fut obligé de décamper honteusementIl semble qu'il perdit même la confiance des autres Cantons et de ses compatriotes d'Onnondagué, car la guerre recommença, devint générale...» Tout est ici fondé sur l'erreur.