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Marie disait encore: «Mme Musgrove croit ses domestiques si fidèles que ce serait un crime de mettre cela en question; mais je n'exagère pas en disant que sa cuisinière et sa femme de chambre flânent toute la journée dans le village. Je les rencontre partout, et je ne vais pas deux fois dans la chambre des enfants sans rencontrer l'une des deux.

Par les allées défoncées flânent une dizaine de gardes nationaux, dont l'un fait des phrases attendries sur la maternité d'une kanguroo, opposant la poche toujours ouverte de la bête au délaissement dans lequel les femmes aristo laissent leurs enfants.

Rien, en France, n'est plus français que ce Québec du Canada. Les gens et les maisons sont de chez nous. On ne voit pas de gratte-ciel. Les gamins, rencontrés dans la rue, flânent, jouent, rient, se disputent, s'envolent comme les nôtres.

En avant! s'écria Kare. Oh! ne vous pressez pas; ceux dont je parle flânent paisiblementArrivés au bord du cours d'eau, les deux cavaliers découvrirent dans un repli de terrain quelques hommes qui semblaient sommeiller, leurs hallebardes posées par terre

Les répétés ont moins de pensums et flânent pendant ces va-et-vient dans les corridors. C'est pendant ce temps-l

Qui flânent l

Et il est doux d'entendre le coucou railler le printemps, alors que les dernières violettes flânent encore près de la source, et il est doux d'entendre le berger Daphnis chanter la chanson de Linus dans quelque vallon ensoleillé de la chaude Arcadie le blé est de l'or, les moissonneurs aux membres légers et sveltes dansent près du troupeau enfermé dans le parc.

Dans l'Attié comme dans tout pays nègre, la femme fait les corvées, rapporte des bananeraies et des champs, toujours très éloignés des villages, le bois, les bananes, les ignames, les grains de palme pour préparer la nourriture pendant que les hommes flânent dans leur cour, font palabre ou chassent, armés de leurs longs fusils de traite;

On étouffait d'angoisse atroce, et l'on respire. Il semble que l'on ait désormais vu le pire, Qu'on est sorti vivant du cercle de l'enfer, Que c'est fini! Le jour remonte, calme et clair; On entend les rumeurs des routes, des villages, Le chant des coqs, le doux roulis des engrenages: Halettement de fer que font dans le lointain Les usines, fumant sur le léger matin... Une haleine de fleurs épaissit les prairies; On voit, sur le torrent, écumer la scierie. Les calmes oliviers, immobiles, songeant, Reçoivent tout l'azur dans leurs tamis d'argent; Et les abeilles, par leurs danses chaleureuses, Font un voile doré aux collines pierreuses; Et l'on est sauf! Mais quand reviendront les effrois, Quand ce sera vraiment pour la dernière fois; Quand ce sera le terme exact de toute chose, Le mal sans guérison, la mort de ceux qu'on ose A peine regarder, tant ils sont beaux et chers; Quand l'esprit ne pourra plus réjouir la chair; Quand on sera usé, délaissé, terne, comme Un jardin d'hôpital flânent de vieux hommes; Quand, ni les prés gonflés qui montent aux genoux, Ni l'orgueil ni l'amour ne seront faits pour nous; Quand tout ce qui voyage, agit, hêle, circule, S'éloignera de l'ombre notre front recule, Et qu'on sera déj

Il est dix heures du matin. Tout y sent le lendemain de fête. Le pavé est couvert de débris, rubans, chiffons, plumes des panaches, gouttes de cire des flambeaux, miettes de la ripaille publique. Bon nombre de bourgeois flânent, comme nous disons, ç