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Au premier abord, il semble que Rixner et Fessler ont raison. Le dernier a détaché de la seule Théologie chrétienne sept passages auxquels il oppose des passages correspondants et selon lui équivalents, qui sont les principes mêmes de l'

Les Allemands ne se renferment guère dans la réserve que l'on conseille ici. Un historien de la philosophie, Rixner, déclare qu'il y a dans la doctrine d'Abélard un fond de spinozisme, et il donne en preuve un tableau synoptique dressé par Fessler d'extraits divers d'Abélard et de Spinoza . On se rappelle que déj

Ce raisonnement a évidemment touché Abélard, et sans rapporter les cinq passages que Fessler donne en preuve, nous avons assez longuement analysé la théodicée de notre auteur pour qu'on s'en rappelle

Informis Deus est formarum forma vigorque . A ces propositions, Fessler assimile celles par lesquelles Spinoza définit la substance. La substance est ce qui est en soi, ce qui se conçoit par soi, ce dont le concept n'a besoin du concept d'aucune autre chose. D'où résulte qu'il ne peut y avoir deux substances et que toute substance est nécessairement infinie . Abæl. Th. Chr., p, 1264.

Dana son second extrait, Fessler remarque qu'Abélard a répété ce principe des théologiens: Rien n'est en Dieu qui ne soit Dieu même, et que voulant le développer, il ajoute que tout ce qui existe dans la nature est éternel, et alors c'est Dieu, ou est du principe suprême, qui est Dieu, rien n'étant par soi, hors ce par quoi tout existe. Or, Fessler a lu dans l'