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La négociation, on le sait, n'avait pas abouti. Mais Pichegru ayant été élu député et président du conseil des Cinq-Cents, Fauche-Borel, dans l'espoir de la reprendre, était venu

Fauche-Borel ne se laissa pas désarçonner par ces objections. Encore découragé quelques jours avant par le long silence de David Monnier, l'arrivée de Pichegru lui avait rendu l'énergie et l'espoir. Il soutint que Barras était assez puissant pour imposer sa volonté

Le duc de La Vauguyon éperdu vient se jeter dans les bras de Fauche-Borel, il épanche ses douleurs. Si son fils est arrêté, si la nouvelle de cette arrestation parvient aux oreilles de Wickham, la mission qu'on remplit auprès de lui sera singulièrement compromise. Convaincu de cette vérité, touché du chagrin du père, Fauche-Borel va trouver le fils réduit en peu de jours

On choisit pour cette mission un ministre plénipotentiaire, Tropez de Guérin, ancien officier de marine. On lui remit une note autographe de Barras, qui devait lui assurer l'entière confiance de Fauche-Borel. Plus habile ou plus heureux que le premier envoyé, Tropez de Guérin confessa le trop imaginatif libraire. On doit supposer qu'il tomba des nues en apprenant que, depuis deux ans, se tramait une négociation

Cette intrigue, qu'en la caractérisant ainsi, Fauche-Borel ne jugeait pas avec assez de sévérité, avait consisté de la part de Carency

David Monnier s'est montré hospitalier et généreux; mais c'est un habile; c'est surtout un besoigneux. Il gagne péniblement le pain de ses enfants; souvent, il est réduit aux expédients. Aux premières ouvertures de Fauche-Borel, il mesure d'un coup d'oeil tout le parti qu'il pourra tirer des desseins qu'on lui confie. Sa fortune est faite si le roi de France est aussi naïf, aussi crédule que son agent. Il feint d'entrer dans les vues de ce dernier. Jusqu'

Le brillant gentilhomme, que la démarche annoncée menaçait de déposséder du rôle qu'il tenait de la confiance royale, protesta. Il fallut l'énergie déployée par La Maisonfort et Fauche-Borel pour qu'il s'engageât

Fauche-Borel maintenant avait hâte de quitter Londres, et Pichegru tout autant que lui, encore qu'il se montrât moins impatient. Mais Wickham, constant intermédiaire entre eux et le ministère, s'appliquait

Ces fonds, fournis par l'agent anglais Wickham, n'étaient pas plus arrivés au général que ceux qui, par la suite, furent demandés en son nom. Montgaillard, Fauche-Borel et la nuée de complices dont ils s'étaient entourés se les appropriaient au fur et

À Mitau, on était donc prévenu contre eux, contre La Maisonfort surtout, moins connu du roi que Fauche-Borel, et sur lequel s'étaient plus particulièrement exercées les critiques du duc de Fleury. Déj