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Il s'allongea ainsi qu'elle le lui ordonnait. Tous deux se tenaient très raides, se touchant des épaules aux pieds, les mains vides, rejetées en arrière, par-dessus leurs têtes. C'étaient surtout leurs mains qui les embarrassaient. Ils conservaient une gravité convaincue. Ils regardaient en l'air, de leurs yeux grands ouverts, disant qu'ils dormaient et qu'ils étaient bien.

Professeur, toi?... dit-elle avec un étonnement respectueux; mais elle n'osa lui demander ce qu'il enseignait, et Cabassu, que ces questions embarrassaient un peu, se hâta de passer

Des rochers énormes embarrassaient ç

Heureusement, les manteaux mouillés et lourds qu'ils portaient embarrassaient leurs bras, et les chevaux effrayés par le tonnerre s'éloignant l'un de l'autre, les combattants ne pouvaient se porter que des coups mal assurés. Enfin, le cheval du vieux gendarme s'étant abattu, cet homme roula dans le fossé, et après en être sorti couvert de fange, il s'aperçut que sa selle s'était brisée, et qu'il ne lui restait plus qu'

Cet escarbot était, en même temps qu'un souvenir ésopique, une parodie du coursier ailé sur lequel le Bellérophon d'Euripide s'enlevait dans les airs, et une critique des machines qui embarrassaient le début de cette tragédie.

Vers dix heures le mouvement s'aggrava, en changeant de caractère et d'acteurs. Les meneurs républicains avaient compris que, mises en première ligne, leurs troupes accoutumées et connues servaient mal leur cause; ils pressèrent leurs alliés momentanés, les réformistes de la garde nationale, d'entrer eux-mêmes en scène sous un drapeau moins suspect. Plusieurs détachements des 7e, 3e, 2e et 10e légions se mirent en marche, les uns dans le faubourg Saint-Antoine, les autres vers la place du Palais-Royal, d'autres vers le bureau du National, rue Lepelletier; d'autres dans le quartier des écoles des faubourgs Saint-Germain et Saint-Jacques, criant partout: Vive la réforme! et entrant en relations amicales avec les rassemblements populaires qu'ils rencontraient. Dans l'ensemble de la garde nationale, ces détachements ne formaient qu'une faible minorité; mais leur hardiesse, la nature de leur cri, le bruit qu'ils faisaient et la faveur qu'ils trouvaient dans les rues intimidaient ou embarrassaient les gardes nationaux, beaucoup plus nombreux, qui ne voulaient ni révolution ni réformes arrachées par l'émeute aux pouvoirs légaux, mais qui hésitaient

Et voici, très abrégée, la «réplique» lamartinienne: L'air tiède et parfumé d'odeurs, d'exhalaisons, Semblait tomber, avec les célestes rayons, Encor tout imprégné d'âme et de sèves neuves, Comme l'air virginal qui vint fondre les fleuves Du globe enseveli dans son premier hiver, Quand la vie et l'amour se respiraient dans l'air... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Et les herbes, les fleurs, les lianes des bois S'étendaient en tapis, s'arrondissaient en toits, S'entrelaçaient aux troncs, se suspendaient aux roches, Sortaient de terre en grappe, en dentelles, en cloches, Entravaient nos sentiers par des réseaux de fleurs, Et nos yeux éblouis dans des flots de couleurs. La sève, débordant d'abondance et de force, Coulait en gomme d'or des fentes de l'écorce, Suspendait aux rameaux des pampres étrangers, Des filets de feuillage et des tissus légers, les merles siffleurs, les geais, les tourterelles, En fuyant sous la feuille, embarrassaient leurs ailes; Alors tous ces réseaux, de leur vol secoués, Par leurs extrémités d'arbre en arbre noués, Tremblaient, et sur les pieds du tronc qui les appuie, De plumes et de fleurs répandaient une pluie... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chaque fois que nos pieds tombaient dans la verdure, Les herbes nous montaient jusques

Le prince, d'une santé fort délicate, vivait dans une retraite absolue... on lui imposait les plus grands ménagements... son voyage l'avait beaucoup fatigué... enfin, je vis que mes questions embarrassaient visiblement le ministre, je rompis la conversation; depuis, je me suis abstenu de lui reparler de M. de Hansfeld.

Mais cependant il fallait bien accepter les offres des Anglais, tout en n'y prenant pas une confiance entière. Dans la position désespérée se trouvait l'armée, on pensa que c'était encore la chance la plus favorable qui pût être tentée. Ce qui détermina surtout les généraux, ce fut l'espoir de prendre et de conserver, avec l'aide des Anglais, un port l'on pourrait déposer la foule nombreuse des femmes, des enfans, des blessés, qui embarrassaient la marche de l'armée. On avait déj

L'un, par ses férocités implacables, avait émancipé complétement le trône des restes de la grande féodalité qui résistaient et qui embarrassaient son action souveraine. La faux de Tarquin dans la main de Richelieu, cruel par goût autant au moins que par politique, avait abattu toutes les têtes qui tendaient