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Les aborigènes se partagent en castes nombreuses. Tout en premier, la race guerrière et aristocratique des Naïrs . Quoique de souche soudra, disent les brahmines, ils se sont faits officiers militaires et civils, administrateurs de toute catégorie. Avec leurs sous-castes, ils formaient naguère le cinquième de la population. Venaient en dernier lieu la peuplade rustique des Tchermour , ou autochtones, et comme intermédiaires, les Tirs , émigrés de Ceylan, dit-on, pépinière d'artisans, cultivateurs et domestiques, devenus, depuis un temps immémorial, serfs et clients des Naïrs, leurs métayers ou fermiers. Tout modestes et retenues qu'elles soient, leurs femmes ne veulent d'aucun vêtement au-dessus de la ceinture; disant qu'elles ne sont pas des prostituées pour se couvrir les seins. Du reste, elles sont jolies, ont une superbe chevelure. Les dames anglaises, qui les engagent comme bonnes et nourrices, ont maintes fois essayé de leur faire porter fichu, au nom du décorum britannique, mais ont trouvé la ferme résistance qu'elles eussent elles-mêmes opposée, si on leur eût demandé d'aller dévêtues par voies et par chemins. Dans ce même Malabar,

Les hommes s'accroupissent au pied des arbres. Les femmes, dans l'espace libre, comme dévêtues de blanc, remuent en cadence leurs jambes solides, leurs fortes épaules, leurs hanches et leurs seins, et les dernières lueurs du jour et les premières lueurs de la lune les poursuivent. La voix des hommes orchestre de ce ballet est monotone, grave, presque triste. Il se mêle des frémissements de peur aux trémoussements des femmes et