United States or Botswana ? Vote for the TOP Country of the Week !


On a beaucoup disserté sur la façon dont les auteurs de Faust avaient compris le rôle de Marguerite. Ce sujet de Faust, marqué par Gœthe d'une si forte empreinte, ne lui appartient pas tout

Je le prenais en compassion: au lieu de m'en avoir du gré, il m'a fait une dissertation, oh! très bien! très savante et même très gentille, sur les nuances romanesques envolées de mon âme... Ma chère petite soeur, je n'ai pas disserté, je ne me rappelle avoir parlé qu'avec mon coeur. Et les coeurs ne dissertent pas: quand ils ne chantent pas, ils pleurent...

Coquetteries, répéta triomphalement Madame. Ces messieurs ont disserté sur la vertu d'une dame: l'un a trouvé que Pallas était peu de chose

Parolière et musicienne ce qui est une faculté toute particulière Holmès disserte sur la qualité des vers, qu'il faut mettre dans ce qu'elle fait: des vers, dit-elle, «légèrement

II, p. 1054 et 1058. La dernière objection des dialecticiens, c'est qu'il faut repousser une foi qui ne peut être défendue, faute de raisons évidentes pour la soutenir. Mais nous leur demanderons ce qu'ils pensent de leurs maîtres qui ont enseigné cette foi. «Nous tenons du seul Boèce tout que nous savons de l'art de l'argumentation en usage aujourd'hui, et c'est de lui que nous avons appris tout ce qui fait la force du raisonnement. Nous savons que c'est encore lui qui a disserté sur le dogme de la Trinité, exactement et philosophiquement, en se conformant

Les incompris de l'art, ceux qui, sous prétexte que le beau est parfois difficilement accessible, s'imaginent que l'inaccessible est nécessairement beau, ont coutume de se retrancher dans leur foi artistique, cette foi dont un artiste digne de ce nom ne saurait se passer. Les artistes sérieux en parlent rarement, par la raison qui empêche les princes de parler de leur noblesse ou les millionnaires de leur fortune; mais on en parle beaucoup dans certains cénacles l'on disserte

On a beaucoup disserté sur Longchamp sans approfondir ce sujet si important dans l'histoire des moeurs parisiennes. Chaque écrivain, jugeant plus commode de copier servilement ses prédécesseurs que de recourir aux pièces originales, s'est contenté d'allégations incomplètes, de vagues généralités, de notions acceptées sans examen.

Le thème de ces récits est très ténu, presque insaisissable; ce sont les détails brodés sur cette trame, subtile par sa naïveté-même, qui amusent. Plus rarement, on disserte sur des questions sérieuses, on fait des propositions sages.

Le baron ne pouvait pas dire des mots, il lui fallait au moins quatre phrases de six lignes chacune pour être brillant. Cet homme disserte, il ne cause pas, disait quelqu'un derrière Julien. Il se retourna et rougit de plaisir quand il entendit nommer le comte Chalvet. C'est l'homme le plus fin du siècle.

Il n'y était pas encore, quand il parlait de Pétrone et de César, et quoiqu'il y ait dans le ton dont il disserte de ces fameux Romains un faux air de Clélie, il s'y trouve une connaissance incontestable du fond des choses et du caractère des personnages. Sur César, il sait très-bien accueillir par un éclat de rire un des faiseurs de romans d'alors qui, pour se venger de ce que le conquérant avait appelé les Gaulois des barbares, n'avait pas craint de décider que César était peu cavalier. Pour lui, il le juge assez au vrai, surtout son style, dont il marque ainsi la physionomie: «On sent son mérite et sa grandeur aux plus petites choses qu'il dit, non pas