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De nos jours quelques voix chagrines s'élèvent encore, de loin en loin, pour protester contre une admiration de deux siècles, et remettre en question ce grand nom de Richelieu. «Cet homme, disent-elles, façonna son pays au plus dur despotisme, et il masqua du voile de l'intérêt public les passions d'une âme vindicative et cruelleFaire un crime

L'inconnu et l'infini, c'est la tombe. N'ouvrez pas, de vos propres mains, une tombe au milieu de vous. Quoi donc! les voix de cet infini ne nous disent-elles rien? Est-ce que tous les mystères ne nous entretiennent pas les uns des autres? Est-ce que la majesté de l'océan ne proclame pas la sainteté du tombeau?

«Jésus ma doué! disent-elles, comment cela se peut-il qu'on ne vous ait pas répondu plus tôt. Tout le monde s'en souvient, de vos parents, mon bon monsieur; mais les gens sont bêtes dans notre pays; et puis, quand on voit des étrangers comme ça, pas étonnant qu'on ne soit pas très causeur

la orana, Maria, disent-elles: "Je vous salue, Marie."

Avec une tendre sollicitude, les bonnes amies versent, sur la tête de la femme en travail, le contenu d'un pot de chambre, pour la fortifier, disent-elles. Après la délivrance, elles coupent le cordon ombilical avec les dents, quelquefois avec un coquillage tranchant, jamais avec ciseaux ni couteau; et ce cordon est gardé avec grand soin pour qu'il porte bonheur au nouveau-né. Sitôt qu'il lui est possible, la jeune mère mange d'un hachis dans lequel on a fait entrer de bons morceaux: le coeur, les poumons, le foie, l'estomac, les intestins de quelque robuste animal moyen de procurer au nourrisson santé, vigueur et longue vie. Pendant quelques jours, aucun feu n'est allumé dans la hutte, rien ne sera mis

Les femmes de Versailles ne nous disent-elles pas toutes: «La condition la plus heureuse en apparence a ses amertumes secrètes qui en corrompent toute la félicité. Le trône est le siège des chagrins, comme la dernière place; les palais superbes cachent des soucis cruels, comme le toit du pauvre et du laboureur, et, de peur que notre exil ne nous devienne trop aimable, nous y sentons toujours par mille endroits qu'il manque quelque chose

Alors, toutes les femmes du roi, ses compagnes, pleurant et désespérées elles-mêmes, environnent et s'empressent de relever Mandaudarî, plongée dans un tel désespoir: «Reine, lui disent-elles, il n'a pas compris la marche inconstante des choses humaines; le malheur vient par toutes les conditions de la vie: honnie soit même cette splendeur instable des rois!» À ces paroles, elle se mit

Les jours suivants, des dames de la cour, des jeunes filles, coupent les rubans qui ornent leurs robes, leurs chevelures, et les distribuent aux soldats: «Prenez celle cocarde, disent-elles, c'est la bonneElles exigent de ces nouveaux chevaliers le serment de fidélité:

Un grand empêchement au progrès des musulmans est, évidemment, non pas tant la polygamie, que la situation de la femme. Son instruction est presque nulle: jamais elle n'ouvre un livre, pas même le Koran, qu'elle ne comprendrait pas. Sans relations avec le dehors, toujours enfermée comme une prisonnière dans le lugubre harem, son existence ne diffère guère de celle des détenus en cellule. Elle ne sort que très rarement: je n'ai rencontré dans les rues de Sarajewo, en fait de femmes musulmanes, que des mendiantes. Elle ne sait rien de ce qui se passe au dehors, ni même des affaires de son mari. Sa seule occupation est de broder; sa seule distraction, de faire et de fumer des cigarettes. Elle n'a pas, comme l'homme, le kef dans les cafés et la jouissance des beautés de la nature. La femme de l'artisan, du boutiquier, ne peut en rien aider son mari: sa vie est donc absolument vide, inutile et monotone. Les dames autrichiennes résidant ici et connaissant le croate peuvent s'entretenir aisément avec les musulmanes bosniaques, puisqu'elles parlent la même langue; mais toute conversation est impossible, disent-elles: ces pauvres recluses n'ont absolument rien

Il me semble que si... Oui, oui, mon oncle, ma sœur Mila a des histoires fantastiques sur ce Piccinino, qui défraie toutes les causeries des jeunes fileuses de Catane. C'est, disent-elles, un brigand redoutable, qui enlève les femmes et tue les hommes jusqu'