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Donc, la garnison d'Uruguayana comprenait 5,530 soldats dont 3,900, incorporés dans les bataillons confédérés, durent se battre contre leurs anciens frères d'armes, et dont 1,630 devinrent les esclaves des vainqueurs.

Ces détails ont été fournis par les feuilles platéennes et, entre autres, par la Republica de Buenos-Ayres et par et Siglo de Montevideo. D'après ces journaux, le succès de la journée a été principalement déterminé par une manoeuvre des Paraguayens incorporés, après la capitulation d'Uruguayana, dans les troupes confédérées.

Les journaux de la Plata, notamment el Mercantil, el Orden, de Montevideo, et el Pueblo, de Buenos-Ayres, nous ont appris, avec des frémissements d'indignation et de colère, que cette capitulation, consentie sous les auspices de la religion, n'avait pas été plus respectée que celle d'Uruguayana.

Nous répondrons au rédacteur naïf de la feuille présidentielle, que la nation paraguayenne n'a pas attendu le pillage de sa capitale, pour vouer aux sombres vainqueurs du Yatay et d'Uruguayana, des sentiments qui ne pèchent point par un excès d'amour et de reconnaissance.

Nous reviendrons, dans un chapitre spécial, sur la capitulation de Paysandù, cruellement violée par les vainqueurs, et aussi sur celle d'Uruguayana, violée non moins ignominieusement,

Toutefois, les Paraguayens refusèrent formellement de capituler. Le souvenir de leurs frères d'armes du Yatay et d'Uruguayana leur enlevait, non sans raison, toute confiance dans la loyauté des Brésiliens.

Mais, nous devons le répéter, au lieu de prendre une énergique initiative qui lui aurait procuré des moyens de salut, Estigarribia alla s'enfermer dans la ville brésilienne d'Uruguayana, il ne tarda pas

La proclamation de Florès, au début de la campagne, cette proclamation dans laquelle le héros de la trahison et des exécutions sanglantes appelle les Paraguayens ses frères, en affirmant que lui et ses alliés leur apportent la liberté et la civilisation, a servi de point de départ et de modèle aux appréciations étranges qu'ont publiées les journaux européens, et qui nous montraient les égorgeurs de Yatay comme les libérateurs du peuple paraguayen, les négriers d'Uruguayana comme autant de petits Vincent-de-Paul.