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M. d'Aumont avoit épousé une fille de Maintenon, de la maison d'Angennes , cousine-germaine de M. le marquis de Rambouillet. Il n'en a point eu d'enfants. Cette madame d'Aumont est une honnête femme, mais fort aigre. Après la mort de son mari, elle se piqua d'honneur en une plaisante rencontre. Elle a une chapelle dans les Minimes de la Place-Royale, M. d'Aumont est enterré. Or, un neveu de son mari, nommé Hurault de Chiverny , étant mort, sa veuve, qui est aussi une honnête femme, mais sage

La plus illustre de ces maisons du XVIIe siècle était l'hôtel de Rambouillet, situé dans la rue Saint-Thomas du-Louvre, aujourd'hui détruite , et par laquelle commence l'histoire si curieuse des salons de Paris. Les grâces et la vertu de la marquise de Rambouillet, cette déesse d'Athènes, ainsi que l'appelle mademoiselle de Montpensier, l'esprit et la beauté de sa fille, la divine Julie d'Angennes, attirèrent dans cet hôtel, «véritable palais d'honneursuivant Bayle, tout ce qu'il y avait alors d'illustre par la beauté, le rang, les dignités, l'enjouement, le savoir, «tout ce qu'il y <p.063> avoit, dit Tallemant des Réaux, de plus galant

«Ce château a été rebâti par Jean Cottereau, argentier de Louis XII. Marot, dans son Cimetière, prétend que Cottereau avait été trop honnête homme pour un financier. Une des filles de Cottereau porta la terre de Maintenon dans la maison d'Angennes. En 1675, cette terre fut achetée par Françoise d'Aubigné, qui devint Mme de Maintenon.

Charles d'Angennes de Rambouillet, en 1530, ambassadeur de France

Dans cette rue se trouvait le fameux hôtel Rambouillet, qui porta successivement les noms d'O, de Noirmoutiers, de Pisani, et qui prit celui de Rambouillet lorsque Charles d'Angennes, marquis de Rambouillet, épousa Catherine de Vivonne, fille du marquis de Pisani, et vint s'y établir. C'était une grande maison avec de beaux jardins, décorée

Madame d'Olonne (Catherine-Henriette d'Angennes), parente du marquis de Rambouillet, étoit l'aînée des deux filles du baron de La Loupe. Avant son mariage, «elle estoit jolie, dit Retz (Mémoires, p. 341 de l'édition Michaud); elle estoit belle, elle estoit précieuse par son air et par sa modestieMademoiselle de La Vergne, celle qui fut madame de La Fayette, en avoit fait son amie; elle étoit choyée au Luxembourg, et mademoiselle de Montpensier la distinguoit, quoiqu'elle ne brillât peut-être pas par l'originalité de son esprit. Dès 1652, Guy Joly, d'accord avec Retz, la désigne comme «l'une des plus belles personnes de France». Retz faisoit plus que de la trouver jolie et précieuse: un peu dégoûté de mademoiselle de Chevreuse, il entreprenoit,

Aucun de ceux dont elle conquit le coeur ne rentra jamais dans la possession du bien qu'il avait perdu. Ce furent des blessures sinon mortelles, du moins inguérissables, que celles que firent les beaux yeux de Mme de Montausier. Ninon de Lenclos eut ses martyrs, mais Julie d'Angennes eut ses mourants.

Auguste Maquet a écrit seul: Le Beau d'Angennes, Deux Trahisons, une partie de l'Histoire de la Bastille, le Comte de Lavernie, la Belle Gabrielle, Dettes de Coeur, la Maison du Baigneur, la Rose Blanche, l'Envers et l'Endroit, les Vertes Feuilles.

L'aînée des filles de la marquise de Rambouillet, et même de tous ses enfants, était la belle Julie-Lucine d'Angennes, qui fit encore plus de bruit que sa mère: après l'adultère épouse de Ménélas, qui lança l'Europe sur l'Asie, il n'y a point de femme dont la beauté ait été plus hautement et plus généralement chantée sur tous les tons et sur tous les instruments.