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Pour mesurer l'importance de la Nature aux yeux de Wordsworth, il faut ajouter qu'il en a tiré toute une psychologie et toute une éducation morale. Pour lui, la Nature est faite de sérénité, de mystère, de grandeur, de majesté; et l'âme humaine est, selon son expression, bâtie par les impressions de la Nature . Elles entrent en elle, s'y déposent comme une lente alluvion de beauté, de calme et de douceur. La splendeur des couchers de soleil, la pensivité des soirs, la fraîcheur des matins, les diverses qualités des paysages y pénètrent, s'y perdent, et, par superpositions successives, l'édifient sans qu'elle s'en doute. Ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, ce qui le soutient et l'anoblit, n'est que l'accumulation de ces rêveries devant la Nature, et la somme de ces moments rares et bénis. Ces instants grandioses, il faut aller au-devant d'eux, mais non pas délibérément, avec le parti pris de les rencontrer

Il contient l'univers, les choses et les êtres, les forêts et les océans, les hommes et les bêtes, les couchers de soleil, les étoiles, les arts, tout, tout, il voit, cueille et emporte tout; et il y a plus encore en lui, il y a l'âme, il y a l'homme qui pense, l'homme qui aime, l'homme qui rit, l'homme qui souffre!

Tous les émerveillements dont vous étiez saisie, étant toute petite fille, devant les feux d'artifice des foires et des fêtes nationales, vous les retrouverez, quoique vous soyez maintenant une grande personne sérieuse, renseignée et un peu rétive aux admirations, vous les retrouverez, je vous le jure, devant ces fontaines du royaume des fées. Cela est proprement indescriptible. De hautes gerbes de pierreries liquides, de poussière de diamant et, tout autour, des fusées plus courtes, qui tantôt grandissent, forment avec le jet central une sorte de cône éblouissant, et tantôt s'abaissent et semblent s'épanouir en fleurs de flammes, en tulipes surnaturelles. Et dans ces jaillissements et ces ruissellements splendides, toutes les couleurs flamboient: rouge, rose, bleu, vert, violet, mauve, soufre, tout cela d'un éclat! ou d'une suavité! Je ne dis point de mal des aurores boréales ni des couchers de soleil sur les glaciers (je n'en ai d'ailleurs jamais vu); mais soyez sûre, ma cousine, que, s'ils tiennent plus de place sous le ciel, ils ne sauraient égaler par l'intensité et la variété des couleurs les météores artificiels que je viens de vous décrire si pauvrement... Notez que les fantasmagories de la grande fontaine sont répétées par d'autres fontaines plus petites, tout le long du bassin. Représentez-vous maintenant, autour de ce lac miraculeux, un grand cercle sombre de foule pressée, courent des frémissements d'admiration, et, ç

Les couchers du soleil sont prodigieux

J'avais le coeur plein de crépuscule et sa vibrante beauté, son ferment de jeunesse, la diane que battaient ses prunelles, me fit oublier tant de funèbres couchers de soleil et de poignants couvre-feu sonnés aux bivacs passionnels!

Louis XVIII y tenait extrêmement et, sans l'état de sa santé et l'espèce d'humiliation que lui causaient ses infirmités, nous aurions revu les levers et les couchers avec toutes leurs ridicules cérémonies.

Ah! que de beaux couchers de soleil ils eurent, pendant ces flâneries de chaque semaine! Le soleil les accompagnait dans cette gaieté vibrante des quais, la vie de la Seine, la danse des reflets au fil du courant, l'amusement des boutiques chaudes comme des serres, et les fleurs en pot de grainetiers, et les cages assourdissantes des oiseliers, tout ce tapage de sons et de couleurs qui fait du bord de l'eau l'éternelle jeunesse des villes. Tandis qu'ils avançaient, la braise ardente du couchant s'empourprait

Assurément elle aimait, elle admirait les couchers de soleil, mais elle en avait vu sur le Mangerton de plus beaux que ce pays pouvait en offrir, et puis, d'autre part, elle avait peur de se mouiller les pieds. Et jusqu'au château elle fit les frais de la conversation, car une fois qu'elle avait abordé en Irlande, il n'était pas facile de l'en faire partir.

Oh! la douceur de ces jours d'automne, les plus beaux, les plus riants qu'elle eût vécus sur ses pentes arides!.... Oh! la transformation magique de ce vieux manoir délabré, la beauté presque surnaturelle du feuillage d'or, des couchers de soleil empourprés, des blancheurs dont la jeune lune ouatait le paysage!.... Oh! la féerie des doux entretiens, de la musique entendue sous le vieux plafond bas, et des promenades sur la lande balayée par le vent de la montagne!...

Enfin, n'importe! Vous vous promenez donc beaucoup sur la terrasse, sous les allées d'arbres?... Et après? Vous admirez les couchers de soleil?... Et après? Vous respirez la brise de mer?... Et après? Vous regardez pêcher toutes sortes de thons?... Et après? Vous enviez de jeunes Anglaises qui ont des milliers de livres sterling de revenu?... Et après?