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Les Pradon et les Cottin n'ont pas eu de critiques plus amers. Un tems viendra le mérite sera mis

»Le Supplice d'une vestale obtient au Salon, cette année, un succès de fou rire, et Rhadamiste et Zénobie rappellent avec bonheur le Malek-Adel de Mme Cottin qui inspira tant de pendules au commencement de ce siècle. Il est impossible de dire ce qu'est la peinture. Elle a la propreté lustrée du cuir verni; elle en a aussi la sécheresse cassante. Est-elle passée au four comme la peinture de Sèvres?

«Au sieur Godefroi, historiographe du roi 3,600 «Au sieur Huet de Caen, grand personnage qui a traduit Origène 1,500 «Au sieur Charpentier, poëte et orateur françois 1,200 «Au sieur abbé Cottin, poëte et orateur françois 1,200 «Au sieur Sorbière, savant es lettres humaines 1,000 «Au sieur Dauvrier, id. 3,000 «Au sieur Ogier, consommé dans la théologie et les belles-lettres 1,500

Les bornes d'une simple Notice nous défendent d'entrer ici dans la discussion du talent comparatif de trois dames qui font, chacune dans leur genre, un égal honneur aux lettres françaises; mais s'il nous était permis de hasarder quelques idées, que nous sommes loin de donner pour des jugements, peut-être pourrait-on dire que, portant bien loin autour d'elle la rapide vivacité d'un oeil d'aigle, madame de Staël a écrit le roman de son imagination; que, renfermée dans un cercle d'observations plus rapprochées et plus positives, madame de Genlis a fait celui de son siècle; tandis que, uniquement concentrée en elle-même, madame Cottin ne nous a donné que l'histoire de son propre coeur. Elle-même le disait: "Lorsqu'on écrit des romans, on y met toujours quelque chose de son coeur". Et qui en a mis plus qu'elle? Mais elle voulait aussi que l'on gardât cela pour ses amis; et nous sommes trop heureux qu'il n'en ait pas été tout-

Je ne sais depuis combien de temps je réfléchissais ainsi, sans me soucier du froid qui me piquait le visage, lorsque je vis s'avancer vers moi l'objet de ma tendresse, comme dirait Mme Cottin.

Durand; Maleck-Adel Durand. Ce prénom vous étonne; ça ne m'étonne pas. Voici comment je le reçus: ma mère venait de lire le roman de Madame Cottin, lorsque je vins au monde, jeune, mais bien constitué pour mon âge. Elle désira que le nom du héros turc devînt le mien. Le bedeau fit quelques objections,

M. Dubois de Crancé a rallié les patriotes, et j'ai eu la gloire immortelle de voir Pétion, Lameth, Barnave, Cottin, Lucas, Decroix, Biauzat, etc., confondre les périls d'un journaliste famélique avec la liberté, et livrer pendant quatre heures un combat des plus opiniâtres, pour m'arracher aux noirs qui m'emmenaient captif; maints beaux faits surtout ont signalé mon cher Robespierre. Cependant la victoire restait indécise, lorsque Camus, qu'on était allé chercher au poste des archives, accourant sans perruque et le poil hérissé, se fit jour au travers de la mêlée, et parvint enfin

S'il m'a fallu aller jusqu'en Sibérie pour trouver le trait principal de cette histoire, je ne puis m'empêcher de dire que pour les caractères, les expressions de la piété filiale, et surtout le coeur d'une bonne mère, je n'ai pas été les chercher si loin* [* C'est dans la tendresse de sa mère, et dans la bonté de son propre coeur, que madame Cottin a puisé ces traits sublimes et touchants qui font de son ouvrage un monument élevé par la piété filiale

Le dirai-je toutefois? malgré l'incontestable talent qui distingue Mathilde, l'importance de l'action et des personnages, le mérite et la variété des scènes dont se compose ce grand drame historique et romanesque, je ne crains pas de lui préférer les Exilés de Sibérie, que je regarde, et avec raison, je crois, comme le chef-d'oeuvre de madame Cottin. Ce n'est qu'une simple Nouvelle, qui fournit