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Il n'y avait pas de bonnes fêtes corporatives sans Martin et le père André. Respectueux de l'antique proverbe: Aux saints Crépin et Crépinien Un bon cordonnier ne fait rien,

C'était une des dernières fêtes «corporatives» de la grand'ville. Il ne lui reste plus en ce genre que la Sainte-Catherine et la Sainte-Cécile, la Sainte-Catherine qui, chaque 25 novembre, met en rumeur le quartier de l'Opéra, patrie d'élection des petites «midinettes», lesquelles la célèbrent de la plus simple et de la plus charmante façon du monde en se promenant bras dessus, bras dessous, coiffées de bonnets en papier, le long de la rue de la Paix; la Sainte-Cécile, dont la fête, plus aristocratique, est l'occasion de magnifiques solennités artistiques dans toutes les églises de Paris. Sainte Cécile jouit d'un enviable privilège: ce ne sont pas seulement de grands peintres comme Gérard Seghers, Raphaël, le Dominiquin, Carlo Dolce, qui se sont inspirés de sa vie dans des tableaux célèbres; Santeuil, Dryden et, plus récemment, M. Maurice Bouchor, lui ont tressé de beaux vers. Quant aux musiciens, il n'en est point un qui ne lui ait dédié quelque cantate ou quelque symphonie. Cette unanimité des artistes et des poètes est bien significative et donne une physionomie