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Le duc Charles-Emmanuel, auquel Richelieu faisait offrir, s'il voulait renoncer

Le duc de Savoie Charles-Emmanuel II n'avait pas renoncé

En quittant Richelieu, Victor-Amédée, pour se ménager une sortie, comme on dit au théâtre, avait annoncé qu'il partait pour Rivoli l'attendait le duc son père, et que dans les vingt-quatre heures il rapporterait l'ultimatum de Charles-Emmanuel; mais lorsqu'il arriva

Ce fut alors que la France envoya, pour le comte de Rethellois, ces 16,000 hommes, commandés par le marquis d'Uxelles, lesquels, manquant de vivres et de solde par la négligence, ou plutôt par la trahison de Créquy, furent repoussés par Charles-Emmanuel, au grand regret du cardinal.

Le cardinal se leva, d'un geste réclama le silence et, les deux mains appuyées sur la table: Messieurs, dit-il, nous avons un passage ouvert sur le Piémont; ce passage, c'est le pas de Suze, que quelques-uns de vous ont conquis au prix de leur sang; mais avec un homme de si mauvaise foi que Charles-Emmanuel, un passage n'est point assez: il nous en faut deux. Voici donc mon plan de campagne; avant de pousser plus avant notre agression en Italie, je désirerais assurer, en cas de besoin, soit pour notre retraite, soit au contraire pour nous faire passer de nouvelles troupes, une communication du Piémont en Dauphiné, en nous emparant du fort de Pignerol. Vous le savez, messieurs, le faible Henri III l'aliéna en faveur du duc de Savoie. Gonzagues, duc de Nevers, père de ce même Charles, duc de Mantoue, pour la cause duquel nous traversons les Alpes, gouverneur de Pignerol et général des armées de France en Italie, employa inutilement son esprit et son éloquence

«Enfin, en échange de la ville de Trino, Charles-Emmanuel rendrait au duc de Mantoue Albe et Montcalvo, dont il s'était emparéHuit jours après la conclusion du traité, don Gonzalès de Cordoue levait de lui-même le siége de Cazal, et l'honneur castillan était sauvé. Le 31 mars et le 1er avril, le traité fut ratifié par le duc de Savoie et par le roi Louis XIII.

CHAPITRE IV. Guerre avec Charles-Emmanuel II, duc de Savoie. Griefs de Louis XIV contre la république. Bombardement de Gênes. Soumission.

Victor-Amédée alla prendre la main de la princesse Christine sa femme, et, sans lui dire un mot de la rupture de la Savoie et de la France, conduisit le quadrille d'honneur. Pendant ce temps, comme l'avait dit Charles-Emmanuel, il s'approchait des gouverneurs des trois principales places fortes du Piémont et leur ordonnait de partir d'urgence et

Or, deux jours après la prise de Pignerol, le cardinal travaillait dans ce même cabinet du comte Urbain d'Espalomba, nous avons vu la comtesse venir frapper de si bon matin, le lendemain de l'arrivée de Gaëtano au fort; on lui annonça la visite d'un jeune officier envoyé par le cardinal Antonio Barberini, neveu du pape et son légat près de Charles-Emmanuel.

Le duc de Savoie, Charles-Emmanuel, d'autant plus ambitieux que sa souveraineté était plus exiguë, l'avait augmentée violemment du marquisat de Saluces, lorsque, allant en France pour discuter la légitimité de sa conquête, ne pouvant rien obtenir de Henri IV,