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Les représentations qui suivirent devaient être la consécration de cette belle première, qui eut lieu le 16 février 1892 et fut chantée par les célèbres artistes Marie Renard et Ernest Van Dyck. En cette même année 1892, Carvalho était redevenu directeur de l'Opéra-Comique, alors place du Châtelet. Il me demanda Werther, et cela avec un accent si ému que je n'hésitai pas

Pour les entrées des constructeurs, des matelots et des laboureurs, Carvalho en trouva l'ensemble froid; d'ailleurs le théâtre n'était pas assez vaste pour le déploiement d'un pareil cortège. L'intermède de la chasse fut pitoyablement mis en scène. On me donna un torrent en peinture au lieu de plusieurs chutes d'eau réelle; les satyres dansants étaient représentés par un groupe de petites filles de douze ans; ces enfants ne tenaient point

Ainsi que je l'ai dit, cet ouvrage attendait son heure, et, comme Carvalho m'avait autrefois engagé

Peut-être sera-t-on curieux de connaître la genèse de la renaissance d'Orphée. Ce serait une erreur de croire que Carvalho, grand admirateur des œuvres de Gluck, eût médité leur résurrection dans le silence du cabinet; il ne procédait pas ainsi.

»Carvalho, oubliant tout pour une aussi grande question artistique, fit des sacrifices tels, qu'ils pesèrent sur sa vie entière. Voil

Le succès d'Obéron au Théâtre-Lyrique est très-grand, très-loyal, très-réel. C'est un succès de bonne compagnie qui attirera même la mauvaise. Tout Paris voudra entendre et voir Obéron, admirer sa délicieuse musique, ses beaux décors, ses riches costumes, et applaudir son nouveau ténor. Car il y en a un qui s'y révèle; M. Carvalho a découvert pour le rôle d'Huon un vrai ténor (Michot), et

Carvalho s'approcha alors de moi en silence, et, enfin, me dit: J'espérais que vous m'apporteriez une autre Manon! Ce triste sujet est sans intérêt. Il est condamné d'avance... Aujourd'hui, en y repensant, je comprends parfaitement cette impression, surtout en réfléchissant aux années qu'il a fallu vivre pour que l'ouvrage soit aimé!

Enfin!... Je puis vous écrire!... En vérité, je mène une existence insensée. Jugez-en: presque tous les jours, je vais chez Carvalho, puis chez Saint-Georges, du Châtelet

Carvalho, dans cette circonstance comme dans beaucoup d'autres, agissait sous l'empire d'un instinct, d'une intuition qui, bien souvent, l'a mieux servi que n'auraient pu le faire les combinaisons les plus savantes.

En lui donnant des nouvelles du théâtre, je lui avais apporté des branches d'eucalyptus, un des arbres de ce Midi qu'il adorait. Je savais quel bonheur intime cela lui valait. Sapho, entre temps, poursuivait sa carrière. Je partis pour Saint-Raphaël, ce pays que Carvalho aimait tant habiter.