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Au crépuscule, vers neuf heures du soir, au bas du plateau de Mont-Saint-Jean, il en restait un. Dans ce vallon funeste, au pied de cette pente gravie par les cuirassiers, inondée maintenant par les masses anglaises, sous les feux convergents de l'artillerie ennemie victorieuse, sous une effroyable densité de projectiles, ce carré luttait. Il était commandé par un officier obscur nommé Cambronne. À chaque décharge, le carré diminuait, et ripostait. Il répliquait

Cambronne, le plus souvent, marchait seul en avant de ses grenadiers, pour éclairer leur route et leur faire préparer d'avance des logemens et des subsistances. À peine avait-il prononcé le nom de l'Empereur, qu'on s'empressait de lui témoigner la plus vive et la plus tendre sollicitude. Un seul maire, celui de Sisteron, M. le marquis de *, voulut essayer de soulever les habitans de cette commune, en leur dépeignant les soldats de Napoléon comme des brigands et des incendiaires. Confondu par l'apparition subite du général Cambronne, seul, et sans autre arme que son épée, il changea de langage, et parut n'avoir éprouvé que la crainte de n'être point payé . Cambronne lui jeta froidement sa bourse, en lui disant: «Payez-vousLes habitans, indignés, s'empressèrent

Les yeux du comte Bertrand étincelaient d'espérance et de joie; le Général Drouot était pensif et sérieux; Cambronne paraissait peu se soucier de l'avenir, et ne s'occuper que de bien faire son devoir. Les vieux grenadiers avaient repris leur air martial et menaçant.

Le général, c'était Cambronne, ne répond pas, et son geste dit: Tirez! Les Anglais insistent. Point de réponse. La mèche est sur les pièces; les Anglais hésitent encore. Rendez-vous! lui crie-t-on de nouveau. La garde meurt et ne se rend pas! répond le général.

[Note 22: M. Thiers, dans son vingtième volume, publié en 1862, aura été le dernier défenseur de la phrase légendaire. «À ce moment, dit-il, on entend ce mot qui traversera les siècles, proféré selon les uns par le général Cambronne, selon les autres par le colonel Michel: La garde meurt et ne se rend pasEn dépit de M. Thiers, nul ne croit plus

Les moines ont donné l'exemple des bibliothèques aux rois. Les manuscrits qui nous conservent aujourd'hui les plus anciens monumens de la littérature païenne ont été copiés pour des gens d'église; et de même qu'il nous a fallu troubler les Romains dans leurs tombeaux, pour retrouver la mosaïque de leur vie privée, nous avons , pour entrer en possession des premiers titres de notre histoire, interroger exclusivement ceux qui pourtant avoient rompu tous les liens qui les attachoient au monde. Supposez un instant que nul monastère n'ait été fondé avant le XIIIeme siècle, vous n'avez plus aucun moyen de pénétrer dans le secret des âges précédens. Il faudra vous contenter de ces récits populaires fort beaux sans doute, mais dans lesquels tout se confond, les années, les lieux, les héros et les peuples. Il faudra, pour la France, consulter exclusivement les chansons de Roland, de Guillaume au court-nez, de Garin le Loherain ou de Renaud de Montauban. Rien de plus trompeur que les traditions vulgaires; en moins d'un siècle elles peuvent confondre le beau Dunois, Marlborough, Charlemagne et l'invincible Cambronne. Voil

Le général Cambronne commandait la compagnie dans laquelle La Tour d'Auvergne trouva une mort glorieuse. Il était d'une bravoure

Général, répondis-je, il me semble que vous calomniez bien fort la génération présente. Tant s'en faut qu'elle soit aussi chaste que vous l'imaginez: elle est née en toute hâte, elle a le sentiment des grandes passions, elle n'en a pas la force. Il n'y a plus de Lauzun, il n'y a plus de Cambronne, il y a des rêveurs qui lisent les Méditations poétiques. C'est notre petite santé qui fait nos grandes vertus, mon général, mais, de grâce, ne le dites

La compagnie d'artillerie de la garde impériale elboise était partie de Fontainebleau avec quatre canons de huit, mais la longueur de la route, la difficulté du passage des Alpes et souvent le manque de moyens pour la traîner, décidèrent le général Cambronne

Il fallait quelque temps pour préparer l'embarquement. Le général Cambronne expédia le capitaine Laborde