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Madame Grandpré n'insista pas; mais Caroline s'aperçut bientôt que sa mère était souvent triste, mécontente, boudeuse; elle en conclut qu'elle éprouvait du chagrin de ce qu'elle refusait la main de M. Dorville; et, toujours bonne, toujours prête

La gaupe est même chargée de les provoquer par sa coquetterie, car non seulement on porte largement la casse en compte au jaloux, mais afin de se faire pardonner ses incartades, celui-ci ne se montre que plus coulant, que plus malléable. Pour reconquérir sa boudeuse maîtresse il n'est pas de folie qu'il ne commette, de dispendieuse fantaisie

Cependant mademoiselle Adélaïde était un peu capricieuse, un peu boudeuse, souvent exigeante et toujours volontaire; mais, aux yeux de ses parens, c'était une divinité. Elle avait commencé la musique et le dessin, mais n'y avait rien fait; elle avait voulu ensuite étudier l'astronomie, puis l'histoire, puis la botanique, puis la chimie; bref, elle avait commencé un peu de tout et ne savait rien, excepté la manière de faire d'excellent ratafia; mais les Chopard croyaient leur fille très-savante et baissaient pavillon devant ses jugemens. Mademoiselle Chopard avait atteint ainsi sa dix-neuvième année, elle était grande et assez bien faite; sa figure quoique forte n'était pas désagréable; ses sourcils très-prononcés lui donnaient l'air un peu dur; mais comme elle devait un jour être riche, beaucoup de jeunes gens lui avaient déj

La nuit suivante, ils ne s'embrassèrent point. Adèle, un peu boudeuse, mais non inquiète, s'était endormie chattement sur l'épaule du cher bien-aimé. Quand il la sentit envolée au pays du rêve, il se laissa glisser du lit, et nu-pieds, comme larron nocturne, sans se rendre compte de l'inconséquence d'un pareil mystère, il souleva la tenture de son cabinet, en poussa la porte, et se dirigea

En ce moment un bruit de pas lents et graves mesura les escaliers et la longueur du corridor: un moine de haute taille, ayant de grands traits réguliers, une bouche fine et spirituelle, entourée d'une barbe blonde qui se frisait en fils d'or, des yeux pensifs et malicieux, s'approcha de la porte du prieur: la figure boudeuse du frère Lubin s'épanouit en le voyant, et il lui fit un joyeux signe de tête, tout en mettant un doigt sur sa bouche, comme pour faire comprendre au nouveau venu qu'ils ne devaient pas se parler.

Lorsque le moment de prendre le café fut venu, et qu'il fallut rejoindre les dames dont il avait un si grand effroi, le jeune étudiant perdit soudain son aimable franchise et sa verve joyeuse, et retomba dans son silence et sa timidité ordinaires. Il répondit par oui et non, il fit une mine boudeuse

Oh! murmura-t-il, je n'oserai jamais me représenter devant Marianne!... Je te promets de te reconduire jusqu'au presbytère, et de faire ta paix avec elle, dit Bougainville. Le 15 mai 1770, la frégate la Boudeuse rentrait dans la port de Saint-Malo. Il y avait juste trois ans et demi qu'elle avait quitté le Havre; Bougainville ne s'était pas trompé d'un jour.

Lise, pourtant, s'était calmée. La vue de sa soeur, raidie et boudeuse, l'ennuyait maintenant. Elle lui parla la première, elle voulut en finir par une nouvelle imprévue. Tu ne sais pas? Jean veut que je l'épouse, il me demande. Françoise, qui mangeait debout, devant la fenêtre, resta indifférente, ne se tourna même pas. Qu'est-ce que ça me fiche?

Dans le mois de février 1764, la France avait commencé un établissement aux îles Malouines. L’Espagne revendiqua ces îles, comme étant une dépendance du continent de l’Amérique méridionale; et son droit ayant été reconnu par le roi, je reçus l’ordre d’aller remettre nos établissements aux Espagnols, et de me rendre ensuite aux Indes orientales, en traversant la mer du Sud entre les tropiques. On me donna pour cette expédition le commandement de la frégate La Boudeuse, de vingt-six canons de douze, et, je devais être joint aux îles Malouines par la flûte L’

Jamais elle ne m'avait paru si mélancolique, la salle vide et blanche, aux parois minces, je me trouve une heure après, les jambes croisées sur un coussin de velours noir. Mademoiselle Matsuko, la guécha, qui ne prend plus la peine de faire grande toilette en mon honneur, arrive bientôt, modestement vêtue de crépon gris perle, s'assied par terre, gentille et boudeuse, puis commence, d'un air résigné,