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Sur une charmante petite pelouse en gradins, pailletée de scabieuses et de quelques derniers boutons d'or, nous nous sommes installés un peu trop en vue des Boches peut-être, mais si bien, et comme dans une sorte d'avant-scène, d'où nous ne perdrons rien du grand spectacle. A l'œil nu on peut aisément suivre, dans la plaine en contre-bas, les lignes des tranchées ennemies et des nôtres, qui ressemblent

Au bout de trois quarts d'heure, le capitaine émit une opinion: Je ne vois pas les fils de fer, dit-il, anxieux; m'est avis qu'on ne ferait pas mal de les poser pendant que l'ennemi est relativement tranquille... Eh bien! quoi? ça te fait sourire, toi, trois ou quatre corps d'armée boches qui vont nous arroser tout

«La guerre vous prive de tout, c'est connu; on y est fait: mon pauvre homme avait bien une balle dans les reins depuis 70 et qui l'asticotait par le mauvais temps, aussi quand c'est qu'il a vu partir ses trois garçons, il a dit: «A eux trois, ils leur en f... toujours plus que je n'en ai reçuEt c'est tout. Mais les Boches sont passés chez nous, mesdames, saouls comme des gorets déj

...Notre secteur n'est pas mal placé, les Boches sont

Il vient de pleuvoir mais le temps de ton grisaille est redevenu clair; aussitôt l'artillerie a recommencé de plus belle, et en ce moment les «marmites» boches tombent très près de nous.

MORBRAZ. Elle est bonne ... Tout de même, voyons voir, et répète un peu ... Il t'a répondu deux fois très correctement, le bateau des Boches? CORLAIX. Deux fois. MORBRAZ. Et c'était combiné comme il fallait tout ça? CORLAIX. Oui, Commandant! MORBRAZ. Tu l'as vu? CORLAIX. Naturellement! MORBRAZ. Ce qui s'appelle vu? CORLAIX. De cet oeil-ci et de cet oeil-l

Nous courons aux abris casematés et nous nous y entassons tous, en disant mille bêtises. Par les meurtrières, nous suivons les péripéties du bombardement; les Boches sont maintenant au-dessus de nos têtes; un hululement significatif, les projectiles descendent.

Quand paraît Mgr Mercier, souriant, une manifestation dont on ne se fait pas idée a lieu. Le prélat lève les stores de la voiture et salue... C'est du délire! L'auto avance difficilement. Les acclamations redoublent. Quelques minutes après arrivent au pas de course les soldats boches, baïonnette au canon, revolver au poing. Ils frappent sur les femmes, sur les enfants.

L'occupant n'accorde la fourniture de pommes de terre, dans certaines régions spécialement éprouvées par la famine, qu'aux gens qui «travaillent pour lui». Un récipiendaire se présente devant les Boches et se déclare prêt, pour avoir des pommes de terre,

Tandis que les Boches continuent leur petit bombardement anodin, nous poursuivons notre route. J'ai pour guide un officier habitué