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Beattie nous dit de son poète idéal: «Il ne trouvait ni plaisir ni orgueil dans les exercices de force ou d'agilitéBien différens étaient les goûts de notre poète réel; et parmi les exercices auxquels il se livrait, il faut compter d'abord les moins romantiques de tous peut-être, celui de boxer et de prendre part au combat du coq. Ce goût lui fit rechercher de bonne heure la connaissance du plus célèbre professeur de cet art, M. Jackson, pour lequel il conserva, toute sa vie, la plus grande considération. Un de ses derniers ouvrages contient un tribut affectueux d'éloges, non-seulement pour les talens de cet ornement, de cette gloire du pugilat, mais encore de ses qualités sociales. Pendant le séjour que Byron fit cette année

Il cite en preuve Beattie, qui peint ainsi son ménestrel idéal: «Il avait toujours fui le bruit, les réunions, les fatigues, et ne se souciait pas de paraître dans la tumultueuse mêlée des écoliers; mais les forêts avaient pour lui le plus grand charmeSon autorité la plus imposante est Milton, qui dit aussi de lui-même: «

Il serait facile de découvrir dans Burns des traces d'autres influences: des souvenirs de Shakspeare, des réminiscences de Thomson, de Shenstone, de Beattie, de Gray, de Grahame, de Young, d'Ossian, d'autres encore. Ce sont des parcelles accidentelles qu'il faut chercher

Puis vint Allan Ramsay avec ses honnêtes pastorales pleines de bonhomie, Thomson, qui parle de la Nature dans le langage d'un commissaire-priseur éloquent, et qui fut cependant un observateur pénétrant, avec de la fraîcheur dans la perception et un cœur sincère, Beattie qui aborda les problèmes résolus plus tard par Wordsworth, la grande épopée celtique d'Ossian, qui fut un facteur si important dans le mouvement romantique en Allemagne et en France, Ferguson,

Jefferson, combattu par Beattie, l'a été depuis par Imlay, son compatriote, avec beaucoup d'énergie, surtout en ce qui concerne Phillis Wheatley. Imlay en transcrit des morceaux touchans; mais il se trompe

Beattie avait annoncé l'ère nouvelle de la lyre. Le Minstrel, ou le Progrès du génie, est la peinture des premiers effets de la muse sur un jeune barde, lequel ignore encore le souffle dont il est tourmenté. Tantôt le poète futur va s'asseoir au bord de la mer pendant une tempête; tantôt il quitte les jeux du village pour {p.202} écouter

La stance de Spenser, selon le sentiment de l'un de nos plus célèbres poètes, est susceptible d'une grande variété de tons. Le docteur Beattie fait l'observation suivante: «Il n'y a pas long-tems que j'ai commencé un poème dans le style et avec la stance de Spenser. Je me propose, dans ce poème, de me donner pleine liberté, et d'être tour

Beattie est loin, dans son Ménestrel, d'avoir fait de la stance de Spenser le même usage que Lord Byron. ADDITION À LA PR

Beattie a parcouru la série entière des rêveries et des idées mélancoliques, dont cent autres poètes se sont crus les discoverers. Beattie se proposait de continuer son poème; en effet, il en a écrit le second chant: Edwin entend un soir une voix grave s'élevant du fond d'une vallée; c'est celle d'un solitaire qui, après avoir connu les illusions du monde, s'est enseveli dans cette retraite, pour y recueillir son âme et chanter les merveilles du Créateur. Cet ermite instruit le jeune minstrel et lui révèle le secret de son génie. L'idée était heureuse; l'exécution n'a pas répondu au bonheur de l'idée. Beattie était destiné

[Note 176: Darwin mourut le 18 août 1802, et Beattie en 1803. Erasmus Darwin (1731-1802), médecin et poète, auteur du Jardin botanique, des Amours des plantes et du Temple de la nature. Son petit-fils, Charles-Robert Darwin, a conquis,