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Ma soeur approchez-vous, cette heureuse journée, Vous doit faire passer sous les loix d'Hymenée; Et pour rendre aujourd'huy vostre destin plus doux, Je veux que vous fassiez le choix de vostre espoux, Le Prince de Tolede a pour vous dans son ame, Les plus vives ardeurs de l'amoureuse flame, Et les perfections dont il est revestu, Feroient mesme

Sus donc puis que le Ciel l'a pour vous destinée, Celebrons aujourd'huy cet illustre Hymenée, Allez vous preparer. Heureux commandement! Allons, obeissons.

Vos desirs sont les miens apres ce qu'a dit Brute, Il n'est rien que je n'ose & que je n'execute; L'honneur, la liberté, Rome, l'Estat mal sein, Tout nous porte aujourd'huy dans un si beau dessein. Je voy ces lasches coeurs qui rougissent de honte, D'avoir de leur honneur tenu si peu de compte; Mais il est déja temps que chacun

Mais Amant malheureux, vous sçavez d'elle-mesme, D'où son coeur a pour vous cette froideur extrême, Et que ce coeur fidelle aux cendres d'un Amant, Vous suscite un Rival au fond d'un monument, Tel que Cypre aujourd'huy vous admire, & vous prise; Car tout n'est pas dans Cypre injuste autant qu'Elise, Vous meritez un coeur qui vous sceût estimer, Un coeur qui pour vous seul eust commencé d'aimer.

Le mois de may est dit majus, en l'honneur de la dite Maja du temps des Romains, ainsi que dit Ovide au cinquième livre des Fastes; Mercure était le dieu des marchands comme se voit au prologue de la comédie de Plaute, Amphytrion. Et on voit encore aujourd'huy que cette foire est

Aquillin. Ha! Seigneur, j'embrasse tes genoux. Importune. Cesar. C'est en vain que vos larmes, À ma juste rigueur pensent oster les armes; Apres m'avoir bravé dans mon propre Palais, Quelle grace osez vous esperer desormais? Auriez vous bien pensé qu'apres tant d'insolence Il suffise aujourd'huy d'implorer ma clemence?

Invincible Empereur, Puis que ta Majesté nous accorde l'honneur, De donner quelquefois aux esbas du Theatre Cette presence Auguste & que Rome idolatre, Souffre aujourd'huy, Seigneur, que j'expose

Fuyez fuyez Madame, un Prince qui souspire, Evitez mon abord, traitez moy rudement, Et ne m'obligez pas d'un regard seulement, Si par cette raison vous pensez que ma flame Allentisse l'ardeur qui consume mon ame, Vous vous trompez Chymene & par ces vains efforts Vous me lancez des traits plus puissans & plus forts: Voy Rodrigue aujourd'huy comme l'amour me traitte.

Quel mescontentement avez-vous receu d'elle Dont la faute aujourd'huy la rend si criminelle?

Les Tyrans sont vaincus, & nostre chere terre Va trouver son repos dans la fin de la guerre; Un injuste dessein ne se peut maintenir, Les Dieux sont bien clemens, mais ils sçavent punir: Jusqu'icy nos Tyrans enflez de vaine gloire, Ont creu de gagner tout avec cette victoire, Et nos pauvres Romains non sans grande raison, Ont creu de rencontrer chez eux une prison: Mais aujourd'huy le Ciel pour terminer nos plaintes, Rabat leur esperance, & dissipe nos craintes.