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Mais quittons ces pensers: Oronte nous appelle Vous, dont il a rendu la demeure si belle, Nymphes, qui lui devez vos plus charmants appas. Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâchez de l'adoucir, fléchissez son courage; Il aime ses sujets, il est juste, il est sage; Du titre de clément rendez-le ambitieux: C'est par l

Alexis en quelle contrée Fais tu reluire tes appas? Amour adresses y mes pas, Permets que ton flambeau m'en descouvre l'entrée; Cher Espoux, encore une fois, Souffre que j'entende ta voix, Et qu'enfin ton bel oeil & m'enflâme & m'esclaire: Et tu confesseras avec l'Astre du jour, Qu'il n'est rien dessous l'un & sous l'autre Hemisphere Qui puisse aucunement esgaler mon amour.

Cela pourroit bien estre. De grace dites-nous, ou nous faites connestre Le bien-heureux objet dont les charmans appas, Vous ont rendre sien? Cela ne se dit pas. Du moins promettez-moy que si je vous la nomme Vous l'advoürez par signe; Oüy, foy de Gentil-homme. Allons donc au conseil, mais nous trois seulement; Celie, entretenez vostre nouvel Amant. Je n'ay pas entrepris un mauvais personnage.

Minerve, par trop de sagesse, Avait trop voilé ses appas; Vénus, par un trait de finesse, Prudemment ne les cacha pas: Sous ces habits de la nature Elle parut coquettement, Et sa beauté touchante et pure Reçut deux prix au même instant. Demain, dans le palais de Flore, Je dois rencontrer mon berger. Amour, ouvre mes yeux

Vous devez aimer nos mystères; Car en quel lieu trouverez-vous Des coeurs plus unis, plus sincères. Des plaisirs plus vrais et plus doux? Des guirlandes qui nous sont chères Aimez donc aussi les appas, Et, dès cet instant,

Le plus profond silence régnait en ce lieu; cependant, en retournant les bottes de foin, Mullern croit entendre le bruit d'une respiration entrecoupée; il s'avance, tâte doucement autour de lui, et reste fort étonné de sentir sous sa main des appas tout

Les Zéphyrs ont murmuré, Philomèle a soupiré Sa chanson mélodieuse; Le ciel est plus azuré, Vénus est plus radieuse. Nymphe aimable, ah! ne crains pas Que mon indiscrète lyre Ose flétrir tes appas En publiant ton délire; J'aimai: j'excuse l'amour. Pars sans bruit: qu'

IACHIMO. Par les dieux, c'en est un. Si je ne vous rapporte pas des preuves suffisantes que j'ai joui des plus chers appas de votre maîtresse, mes dix mille ducats sont

et plus loin: Au paradis de tes lèvres décloses, Je vais cueillant de mille et mille roses Le miel délicieux... Ce ne sont point des baisers, ma mignonne, Ce ne sont point des baisers que tu donnes: Ce sont de doux appas Faits de Nectar... Ce sont moissons de l'Arabie heureuse, Ce sont parfums qui font l'âme amoureuse. S'éjouir de son feu.

Belle Aglaé, pourvu que dans tes bras De mes accords j'amuse ton oreille, Et qu'animé par le jus de la treille, En les chantant, je baise tes appas; Si tes regards, dans un tendre délire, Sur ton ami tombent languissamment; À mes accens si tu daignes sourire; Si tu fais plus, et si mon humble Lyre Sur tes genoux repose mollement; Qu'importe