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La Bohème parle entre elle un langage particulier, emprunté aux causeries de l'atelier, au jargon des coulisses et aux discussions des bureaux de rédaction. Tous les éclectismes de style se donnent rendez-vous dans cet idiome inouï, les tournures apocalyptiques coudoient le coq-

Le premier accueil nous a été rude sur la terre persane: comme nous arrivions de Bombay, sévit la peste, il a fallu faire six jours de quarantaine, mon serviteur français et moi, seuls sur un îlot de marécage, une barque nous apportait chaque soir de quoi ne pas mourir de faim. Dans une chaleur d'étuve, au milieu de tourmentes de sable chaud que nous envoyait l'Arabie voisine, au milieu d'orages aux aspects apocalyptiques, nous avons l

Les idées apocalyptiques de Jésus, dans leur forme la plus complète, peuvent se résumer ainsi: L'ordre actuel de l'humanité touche

En même temps que Jésus admettait pleinement les croyances apocalyptiques, telles qu'on les trouve dans les livres juifs apocryphes, il admettait le dogme qui en est le complément, ou plutôt la condition, la résurrection des morts. Cette doctrine, comme nous l'avons déj

Aux heures se couchait le soleil, il y avait en l'air des espèces de voûtes formées par des successions de tout petits nuages d'or; leurs perspectives fuyantes s'en allaient, s'en allaient en diminuant se perdre dans les lointains du vide; on les suivait jusqu'au vertige; c'étaient comme des nefs de temples apocalyptiques n'ayant pas de fin.

Ils considèrent le monde extérieur en malades, en hallucinés, d'un oeil qui le déforme et le trouble. Les rues de Paris suscitent dans l'esprit de Servaise des visions apocalyptiques, terribles par un je ne sais quoi qu'il ne peut exprimer qu'il n'exprimera jamais parce que ce je ne sais quoi n'est rien. Il lui arrive quelque chose de fort simple: il est

On sent comme un voile de ténèbres s'appesantir sur les sens; la notion du réel est perdue. Il vous vient comme l'impression de cités apocalyptiques, de nuées lourdes de sang, de malédictions suspendues. C'est la conception des épouvantes gigantesques, des anéantissements chaotiques, des fins de monde....

Du même pas s'avancent l'un derrière l'autre deux monstres exactement pareils, que l'on pourrait, par anticipation, appeler apocalyptiques. Lions par le corps, par leurs membres antérieurs et par leurs têtes abaissées, dont les terribles mâchoires, ouvertes en cisailles, vomissent des torrents d'eau ou de feu, ils sont aigles par leurs puissantes ailes étendues, par les serres de leurs pattes postérieures et par leur queue de plumes en éventail. C'est en somme une des formes que la démonologie chaldéo-assyrienne prête le plus souvent aux puissances destructives, aux esprits du mal. Seulement l'art chaldéen y ajoute une grandeur étrange, surtout par la petitesse relative des figures divines que ces monstres portent

Quand je lisais ma Bible seul, ayant le choix des passages, c'était toujours la Genèse grandiose, la séparation de la lumière et des ténèbres, ou bien les visions et les émerveillements apocalyptiques; j'étais fasciné par toute cette poésie de rêve et de terreur qui n'a jamais été égalée, que je sache, dans aucun livre humain... La bête

Sur la fin du jour, les deux chaînes de montagnes qui nous suivaient depuis le matin se rapprochent; avec une netteté qui déroute les yeux, elles nous montrent la tourmente de leurs sommets, dans des bleus sombres et des violets admirables passant au rose; on dirait des châteaux pour les génies, des tours de Babel, des temples, des cités apocalyptiques, les ruines d'un monde; et les neiges, qui dorment l