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Les Anthophores commencent

«Lorsque les provisions sont homogènes, ces délicates précautions sont inutiles. Les vivres des Anthophores consistent en un miel coulant, le même dans toute sa masse. L'œuf est alors couché de son long

A l'exception de l'Anthophora furcata, qui niche dans le bois, toutes les Anthophores confient leur progéniture

Bien nombreux sont les parasites des Anthophores. Des Abeilles inhabiles dans l'art de bâtir et de récolter le pollen et le miel, les Mélectes (fig. 47) au vêtement de deuil, taches blanches sur fond noir, les Cœlioxys (fig. 48)

Quelquefois cependant, de loin en loin, les choses ne se passent pas aussi bien. Si laborieux que l'on soit, on aime ses aises; et si l'on peut ménager sa peine, on le fait volontiers. Les Anthophores, comme tant d'autres nidifiants, réemploient les cellules vides de l'année précédente: un nettoyage, d'insignifiantes réparations suffisent

Avant de raconter ce que deviennent les larves de Sitaris en abandonnant le corps des Anthophores, je ne saurais passer sous silence une particularité fort remarquable. Tous les hyménoptères envahis par ces larves et observés jusqu'ici se sont trouvés, sans une seule exception, des Anthophores mâles. Ce sont des mâles que j'ai retirés de leurs cachettes; ce sont des mâles que j'ai saisis sur les fleurs; et malgré d'actives recherches, je n'ai pu trouver une seule femelle en liberté. La cause de cette absence totale de femelles est facile

Les Anthophores nous ont déj

Le Sitaris humeralis (fig. 53) pond dans les galeries des Anthophores, après que celles-ci ont approvisionné les cellules. Ses œufs éclosent quelque temps après. Les jeunes larves, longues d'un millimètre, sont fort agiles, munies de longues pattes que terminent trois crochets, d'où le nom de triongulins, donné

Lorsqu'un terrain a toutes les qualités qui plaisent aux Anthophores, ni trop dur, ni trop friable, plutôt argileux que sableux, surtout bien exposé aux rayons du soleil, on les voit quelquefois par centaines et par milliers l'exploiter

L'éclosion des oeufs a lieu en fin mai ou en juin, un mois environ après la ponte. C'est aussi dans ce laps de temps qu'éclosent les oeufs des Sitaris. Mais plus favorisées, les larves de Méloé peuvent se mettre immédiatement en recherche des hyménoptères qui doivent les nourrir; tandis que celles des Sitaris, écloses en septembre, doivent, jusqu'au mois de mai de l'année suivante, attendre immobiles et dans une abstinence complète, l'issue des Anthophores dont elles gardent l'entrée des cellules. Je ne décrirai pas la jeune larve de Méloé, suffisamment connue, en particulier par la description et la figure qu'en a données Newport; pour l'intelligence de ce qui va suivre, je me bornerai