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«Cela fait, le père Claude Allouez, très-versé dans la connaissance de la langue algonquine, adressa aux Indiens un long discours pour leur expliquer le but de la réunion et les avantages qu'ils retireraient du protectorat de la France. Il termina par un éloge du monarque auquel ils allaient se donner et par un pompeux tableau de sa puissance. Ce discours a été conservé, en entier, dans les Relations des Jésuites: il est fort curieux en ce qu'il montre l'extrême souplesse de l'esprit des jésuites et leur habileté incomparable

Oroboa, jeune algonquine, se rendit célèbre par un héroïsme bien éclatant. Prisonnière de guerre chez les Agniers ou Mohacks, elle fut déposée dans une cabane pieds et mains liés, et demeura dix jours dans cette position, sans prendre de nourriture, que ce qu'il fallait pour l'empêcher de mourir. La onzième nuit, pendant que ses gardes dormaient auprès d'elle, elle parvint

Des évaluations de population ont été faites avec le plus grand soin pour les contrées situées entre le St.-Laurent et le Mississipi. Ces calculs indiquent le chiffre de la population il y a deux cents ans, et ils sont plutôt au-dessus qu'au-dessous de la réalité. Ils portent la famille Algonquine, qui est de beaucoup la plus considérable,

Les principales tribus de la langue Algonquine qui habitaient la Nouvelle-France, étaient au sud du St.-Laurent: Les Micmacs, ou Souriquois, qui occupaient la Nouvelle-Ecosse, Gaspé et les Iles adjacentes. Ils étaient peu nombreux; leur nombre n'a jamais dépassé 4000.

Le bruit que les eaux du Missouri, nommé sur les vieilles cartes Pekitanoni, font en se jetant dans celles du Mississipi, leur annonça de loin l'approche de cette rivière. Après une navigation de quarante lieues, depuis la rivière des Moines, ils passèrent celle de la Ouabache, ou de l'Ohio, qui baigne la contrée des Chouanons on Chaûnis. L'aspect du pays changea; au lieu de vastes prairies, ils ne virent plus que des forêts épaisses. Ils trouvèrent aussi une autre race d'hommes dont ils ne connaissaient point la langue; ils étaient sortis des terres de la grande famille algonquine, bornées par l'Ohio de ce côté-ci, et touchaient

L'on a vu dans un autre chapitre que les nombreuses tribus de la grande famille algonquine occupaient une portion considérable du continent

Les contrées que baignent le lac Supérieur, le lac Michigan et le lac Huron étaient encore habitées ou fréquentées par les Nipissings, les Outaouais, les Miâmis que refoulèrent vers le nord les Pouteouatamis venant du sud; par les Illinois, les Chippaouais, les Outagamis ou Renards, peuple pillard et cruel, les Kikapous, les Mascontins, les Sakis, les Malhomines, les Osages, les Missouris, les Menomonis, toutes tribus de la langue Algonquine, et enfin par les Kristinots ou Kilestinots de la langue siouse.

Les victimes humaines n'ensanglantaient les fêtes des Sauvages qu'après une victoire. Jogues rapporte que lorsqu'il était chez les Iroquois, ils sacrifièrent une femme algonquine en honneur d'Agreskoué, leur dieu de la guerre. «Agreskoué s'écrièrent-ils, nous brûlons cette victime en ton honneur; repais-toi de sa chair, et accorde nous de nouvelles victoires