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J'ai vu les armées s'ébranler, les bataillons se déployer, se heurter et fuir en déroute: j'ai vu aux champs d'Arezzo les escadrons légers se précipiter dans les plaines: j'ai entendu le choc des tournois et des joûtes guerrières, et les tambours et les trompettes, l'airain des temples et les signaux des villes, se mêler aux clairons toscans et aux instruments barbares: mais ni le bruit des batailles, ni le cri d'un navire

L'armée ennemie était nombreuse et montrait une belle cavalerie. Ses manoeuvres étaient exécutées avec précision et rapidité. L'empereur eût désiré retarder de deux heures d'en venir aux mains, afin d'attendre dans la position qu'il venait de prendre après l'attaque du matin, les troupes qui devaient le joindre, et surtout sa cavalerie; mais l'ardeur française l'emporta. Plusieurs bataillons s'étant engagés, au village de Hollstedt, il vit l'ennemi s'ébranler pour les en déposter. Le maréchal Lannes reçut ordre sur-le-champ de marcher en échelons pour soutenir ce village. Le maréchal Soult avait attaqué un bois sur la droite; l'ennemi ayant fait un mouvement de sa droite sur notre gauche, le maréchal Augereau fut chargé de le repousser; en moins d'une heure, l'action devint générale; deux cent cinquante ou trois cent mille hommes avec sept ou huit cents pièces de canon, semaient partout la mort, et offraient un de ces spectacles rares dans l'histoire. De part et d'autre, on manoeuvra constamment comme

En effet le train approchait. Le quai d'arrivée parut s'ébranler, et la locomotive, chassant devant elle la vapeur alourdie par le froid, devint visible.

Ce fut un étourdissement de quelques minutes; il voyait vaguement le corbillard s'ébranler sous sa vacillante pyramide de fleurs, des habits verts aux quatre coins, d'autres habits verts derrière, puis toute la Compagnie, et sitôt après elle, mais cérémonieusement distancé, un groupe lui-même se trouva mêlé, poussé, sans savoir comment. Des jeunes hommes, des vieux, tous horriblement tristes et découragés, au milieu du front la même ride profonde de l'idée fixe, aux yeux le même regard haineux et méfiant du voisin. Quand, remis de son malaise, il put mettre des noms sur ces personnages, il reconnut la figure fanée, déçue, du père Moser, l'éternel candidat; l'honnête mine de Dalzon, l'homme au livre, le retoqué des dernières élections; et de Salèles, et Guérineau. La remorque, parbleu! ceux dont l'Académie ne s'occupe plus, qu'elle laisse filer au sillage de la barque glorieuse, les ayant amorcés d'un fer solide. Tous, ils étaient tous l

La colonne ainsi formée allait s'ébranler; déj

Aramis fit de la tête un signe d'assentiment: il ne voulait pas donner de lui-même une trop haute idée; il attendit donc patiemment et en silence, penché sur les arçons de son cheval. Dix minutes ne s'étaient pas écoulées, l'on vit s'ébranler le carrosse du gouverneur. Il s'approcha de la porte. Le gouverneur parut, monta dans le carrosse qui s'apprêta

Il parla ainsi, et l'Atréide, joyeux, alla plus loin. Et il trouva le cavalier Ménèstheus immobile, et autour de lui les Athènaiens belliqueux, et, auprès, le subtil Odysseus, et autour de ce dernier la foule hardie des Képhallèniens. Et ils n'avaient point entendu le cri de guerre, car les phalanges des Troiens dompteurs de chevaux et des Akhaiens commençaient de s'ébranler. Et ils se tenaient immobiles, attendant que d'autres phalanges Akhaiennes, s'élançant contre les Troiens, commençassent le combat. Et Agamemnôn, les ayant vus, les injuria et leur dit ces paroles ailées:

L'instant d'après, je sentis le piége s'ébranler entre mes doigts, ce qui annonçait l'arrivée des victimes; les secousses devinrent plus violentes; la foule se pressait dans mon sac pour partager le festin; les convives se heurtaient, se bousculaient pour passer l'un devant l'autre, et se querellaient bruyamment.

Bonaparte voyait de Ronco s'ébranler toute l'armée ennemie, qui, avertie enfin du danger, se hâtait de quitter Caldiero pour n'être pas prise par derrière

Et quand même le temps fût resté beau, la solidité de mon cairn m'inspirait peu de confiance. J'en avais jeté les pierres au hasard; elles s'étaient amoncelées comme elles me tombaient des mains, et je les avais senties s'ébranler au moment j'y avait mis les pieds. Que deviendrais-je si elles étaient entraînées par le courant, ou dispersées par les vagues?