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La nuit se passa sans accident, mais Jasper Hobson, pendant sa longue insomnie, avait cru surprendre dans ce sol sur lequel il avait organisé son campement quelques frémissements de mauvais augure, qui indiquaient un manque de cohésion dans toutes les parties de l'icefield. Il lui parut évident que l'immense champ de glace n'était pas cimenté dans toutes ses portions, d'où cette conséquence que d'énormes entailles devaient le couper en maint endroit, et c'était l

Oui, il le faut, sergent Long, répondit résolument Jasper Hobson, ou nous risquerions, après avoir fait cinq ou six cents milles en détours et en crochets, de n'avoir même pas franchi la moitié de la distance qui nous sépare de la côte américaine. Oui! il faut, avant d'aller plus loin, reconnaître la surface de l'icefield, et c'est ce que je vais faire

Trois couples de rennes domestiques avaient été attachés aux traîneaux- chariots, et l'on partit silencieusement dans la direction du cap Michel, point l'île proprement dite devrait être quittée pour l'icefield.

Le moment fatal approchait. Les observations diurnes ou nocturnes donnaient avec précision la situation de l'île et, par conséquent, celle de l'icefield. Au 30 avril, tout l'ensemble dérivait par le travers de la baie Kotzebue, large échancrure triangulaire qui mord profondément la côte américaine.

Sans doute vers la fin d'avril, répondit le lieutenant Hobson. À cette époque, en effet, l'icefield s'est désagrégé, et les glaçons que le soleil ne fondait pas ont été entraînés vers le nord. On peut donc admettre que l'île Victoria, sollicitée par ce courant parallèle au littoral, dérive vers l'ouest depuis trois mois environ, ce qui donnerait une moyenne de neuf

Il paraissait donc probable qu'une portion de l'icefield s'était séparée et remontait au nord, tandis que celle qui enveloppait l'île demeurait encore immobile.

Le lendemain, 23 novembre, le détachement ne put pas même s'avancer de dix milles dans l'est, car les difficultés de la route devinrent extrêmes. L'icefield était horriblement convulsionné, et l'on pouvait même observer, d'après certaines strates très reconnaissables, que plusieurs bancs de glace s'étaient superposés, poussés sans doute par l'irrésistible banquise dans ce vaste entonnoir de la mer Arctique. De l

Mais précisément, la douceur de la température avait avoir et avait eu pour résultat de ne point solidifier entièrement la mer autour de l'île Victoria. Il était même évident que l'icefield n'était pas pris dans toute son étendue, et que des entailles, plus ou moins importantes, le rendaient impraticable, puisque ni les ruminants, ni les animaux

Les traîneaux furent inspectés avec soin. La surface raboteuse de l'icefield devait nécessairement les exposer

Cette couche de glace ne dépassait que d'un pied seulement le niveau de la mer. On voyait nettement, sur cette coupure nouvellement faite, les stratifications qui divisaient uniformément l'icefield. Ces nappes horizontales semblaient indiquer que les gelées successives qui les avaient faites s'étaient produites dans des eaux relativement tranquilles.