United States or Angola ? Vote for the TOP Country of the Week !


Sur un autre point des ruines de l'Aménophion, du côté de la montagne libyque,

Ces deux colosses décoraient, suivant toute apparence, la façade extérieure du principal pylône de l'Aménophion; et, malgré l'état de dégradation la barbarie et le fanatisme ont réduit ces antiques monuments, on peut juger de l'élégance, du soin extrême et de la recherche qu'on avait mis dans leur exécution, par celle des figures accessoires formant la décoration de la partie antérieure du trône de chaque colosse. Ce sont des figures de femmes debout, sculptées dans la masse même de chaque monolithe et n'ayant pas moins de quinze pieds de haut. La magnificence de leur coiffure et les riches détails de leur costume sont parfaitement en rapport avec le rang des personnages dont elles rappellent le souvenir. Les inscriptions hiéroglyphiques gravées sur ces statues formant en quelque sorte les pieds antérieurs du trône de chaque statue d'Aménophis, nous apprennent que la figure de gauche représente une reine égyptienne, la mère du roi, nommée Tmau-Hem-Va, ou bien Maut-Hem-Va, et la figure de droite, la reine épouse du même Pharaon, Taïa, dont le nom était déj

Je viens de visiter et d'étudier dans toutes ses parties un petit temple d'une conservation parfaite, situé derrière l'Aménophion, dans un vallon formé par les rochers de la montagne libyque et un grand mamelon qui s'en est détaché du côté de la plaine. Ce monument a été décrit par la Commission d'

C'est donc ici un monument particulier, distinct de l'Aménophion, et cela explique très-bien pourquoi ces deux grands édifices ne sont pas sur le même alignement, défaut choquant remarqué par tous les voyageurs, qui supposaient

L'identité du Memnonium des Grecs et de l'Aménophion égyptien n'est donc plus douteuse; il l'est bien moins encore que ce palais fût une des plus étonnantes merveilles de la vieille capitale. Des fouilles en grand, exécutées par un Grec nommé Iani, ancien agent de M. Salt, ont mis

A une petite distance du Rhamesséion existent les débris de deux colosses en grès rougeâtre: c'étaient encore deux statues ornant probablement la porte latérale nord de l'Aménophion; ce qui peut donner une juste idée de l'immense étendue de ce palais, dont il reste encore de si magnifiques vestiges. Je ne me suis nullement occupé des inscriptions grecques et latines qui tapissent les jambes du grand colosse du nord, la célèbre statue de Memnon; tout cela est bien moderne: ceci soit dit sans qu'on en puisse conclure que je nie la réalité des harmonieux accents que tant de Romains affirment unanimement avoir ouï moduler par la bouche même du colosse, aussitôt qu'elle était frappée des premiers rayons du soleil. Je dirai seulement que, plusieurs fois, assis, au lever de l'aurore, sur les immenses genoux de Memnon, aucun accord musical sorti de sa bouche n'est venu distraire mon attention du mélancolique tableau que je contemplais, la plaine de Thèbes, gisent les membres épars de cette aînée des villes royales. Il y aurait matière