United States or American Samoa ? Vote for the TOP Country of the Week !


J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants, Des écumes de fleurs ont béni mes dorades Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes Et je restais ainsi qu'une femme

Et ce n'est pas tout. À cette défaillance inexplicable, mais frappante, dans la littérature, quand on la compare, dans sa réalité, avec la réputation qu'elle a, ajoutez la physionomie que le crime a pris par ce temps d'ineffables et de délicieux progrès! L'extrême civilisation enlève au crime son effroyable poésie et ne permet pas

Ce sont de ces moments d'ineffables délices Dont Dieu ne laisse pas épuiser les calices; Des éclairs de lumière et de félicité Qui confondent la vie avec l'éternité; Notre âme s'en souvient comme d'une pensée Rapide dont en songe elle fut traversée. Ah! quand je les goûtais, je ne me doutais pas Qu'une source éternelle en coulait ici-bas! Eh bien! quand j'ai franchi le seuil du temple sombre, Dont la seconde nuit m'ensevelit dans l'ombre; Quand je vois s'élever entre la foule et moi Ces larges murs pétris de siècles et de foi; Quand j'erre

A l'autel se tenaient douze jeunes lévites Venus pour dire au monde, aux plaisirs illicites Un éternel adieu; Leurs lèvres murmuraient d'ineffables prières Et des larmes d'amour nageaient sous leurs paupières Quand ils firent le voeu.

Ces simples paroles, l'expression de physionomie qui les avait accompagnées, furent pour Pierre, pendant les deux mois de son absence, une source inépuisable de souvenirs et d'ineffables rêveries. «Elle m'a dit qu'elle m'attendrait avec impatienceEt il se répétait

Philippe le regarda avec un farouche silence. Il le laissait souffrir, il le laissait expier par ce tourment passager les heures d'ineffables délices qu'il venait de lui reprocher. Charny se releva de son affaissement.

Vous êtes tout espoir, tout joie et tout amour, A l'escalier du ciel vous montez chaque jour; L'extase vous remplit d'ineffables délices, Et vos coeurs parfumés sont comme des calices; Vous marchez entourés de célestes rayons Et vos pieds après vous laissent d'ardents sillons!

Moi, disait le perroquet, je n'ai jamais eu la sotte prétention de me faire passer pour un homme, mais de l'homme je possède le plus bel apanage, la parole! Je puis dire de beaux vers et chanter d'ineffables musiques. Je puis jouer la pantomime, ripostait le singe. La pantomime? ricanait le perroquet en haussant les épaules. La pantomime, art inférieur, suprême ressource pour cabots aphones!

Un nouvel an, constellé de promesses, Vient de surgir des vastes profondeurs; Accordons-lui nos plus tendres caresses, Car il promet d'ineffables bonheurs. L'an dernier fut désastreux et terrible: Il a semé partout tant de revers... Il a changé ce despote inflexible Nos rêves d'or en mille maux divers!

L'amour est une mauvaise chose, ou, tout au moins une tentative dangereuse. La gloire est vide et le mariage est odieux. La maternité a d'ineffables délices; mais, soit par l'amour, soit par le mariage, il faut l'acheter