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Le 2e corps, sous Reynier, attaquait la droite des ennemis, et Ney leur gauche et leur centre. Les troupes françaises étaient rangées sur un terrain pierreux, descendant en pente fort raide vers une immense gorge qui nous séparait de la montagne d'Alcoba, haute, très escarpée et occupée par les ennemis. Ceux-ci, dominant entièrement notre camp, apercevaient tous nos mouvements, tandis que nous ne voyions que leurs avant-postes, placés

J'ai dit que les corps du maréchal Ney et de Reynier se trouvaient l'avant-veille de la bataille au pied de la montagne d'Alcoba, en présence de l'ennemi. Ces deux généraux, attendant avec impatience le généralissime, se communiquaient par écrit leurs observations respectives sur la position de l'armée anglo-portugaise. Or, il existe une lettre datée du 26 septembre au matin, dans laquelle le maréchal Ney disait au général Reynier: «Si j'avais le commandement, j'attaquerais sans hésiter un instantIls exprimaient l'un et l'autre le même sentiment dans leur correspondance avec Masséna: «Cette position est loin d'être aussi formidable qu'elle le paraît, et si je n'eusse été aussi subordonné, je l'aurais enlevée sans attendre vos ordresLes généraux Reynier et Junot ayant assuré que rien n'était plus facile, Masséna, s'en rapportant