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Au reste, M. de Mondoville ne se doute pas du murmure encore sourd qui menace la considération de celle qu'il aime. Il n'a point été dans le monde depuis que Delphine est malade, il partage sa vie entre elle et sa femme, et je le crois fort occupé du désir de captiver la bienveillance de mademoiselle d'Albémar. Il lui-montre, une déférence et des égards dont elle est fort reconnoissante; ses désavantages naturels lui font éprouver une telle timidité, qu'elle a besoin d'être encouragée pour oser seulement entrer dans une chambre, et y prononcer

Quand la conversation de madame d'Albémar avec M. de Serbellane fut terminée, elle revint dans le bal; et M. d'Orsan, ce neveu de madame du Marset, qui a toujours besoin d'occuper de ses talens, parce qu'ils lui tiennent lieu d'esprit, pria Delphine de danser une polonoise, qu'un Russe leur avoit apprise

J'avois reçu, avant d'aller au bal de madame de Vernon, une réponse de vous sur M. de Serbellane. Vous conveniez que c'étoit l'homme que madame d'Albémar vous avoit toujours paru distinguer le plus; et quoique vous cherchassiez

M. d'Albémar connoissoit peu le monde, je commence

Je le sais; il ne m'est pas permis d'en finir; l'existence que vous m'avez donnée vous appartient; j'ai éprouvé une émotion assez forte de tout ceci; mais ce n'est pas en vain que votre sang m'a transmis le courage et la fierté; j'en aurai, je serai dans deux jours l'époux de Matilde. Que dira madame d'Albémar alors, que pensera-t-elle?

J'ai fait quelquefois usage de mon adresse pour de très-légers intérêts; aujourd'hui c'est mon devoir de protéger ma fille, et je n'y réussirois pas! Vous me dites que madame d'Albémar me cache son affection pour Léonce. Mon Dieu! je vous assure que j'aurai sa confiance quand je le voudrai; je ne suis occupée qu'

Vous m'apprenez, ma chère soeur, que madame d'Albémar est près de vous; mon fils ne le sait pas, gardez bien ce secret. Léonce a toujours la tête tournée d'elle, et, dans un moment les indignes lois françoises vont permettre le divorce, j'éprouve une crainte mortelle qu'il ne se déshonore, en abandonnant Matilde pour cette Delphine, dont la séduction est,

Madame d'Albémar n'est pas encore en état de vous écrire, mademoiselle, elle m'a demandé de m'en charger; c'est toujours

Puisque vous croyez, ma chère cousine, qu'il est de votre délicatesse de faire jouir les parens de M. d'Albémar d'une partie de la fortune qu'il vous a laissée, je consens, avec l'autorisation de ma mère,

Je le vois encore.... Ah! mon ami, quand vous serez guéri, venez; j'ai plus besoin de vous que dans les débiles jours de mon enfance; ma raison est sans force, et je n'ai plus d'un homme que la violence des passions. Mademoiselle d'Albémar