car

Il m'a compris sans doute, car il s'est levé avec la lenteur magistrale d'un homme sûr de ce qu'il va faire; il a fouillé derrière plusieurs cadres, en a tiré une toile sur laquelle il a passé la main, et qu'il est venu placer silencieusement sous la lumière de la lampe.

Émile Souvestre - Un philosophe sous les toits

Celui qui montait s'était arrêté en voyant ma lampe, car tout était tranquille. «Il y a quelqu'un en bas, n'est-ce pas? criai-je en cherchant

Charles Dickens - Les grandes espérances

Voyons, monsieur Pierre, lui dit-elle quand il reprit haleine, car dans sa colère il s'était animé, si elle n'avait pas voulu revenir

Henry Gréville - La fille de Dosia

Mais pour vous lancer de nouveau dans l'espace, objecta Fricoulet, il vous faut un agent de projection plus rapide encore que le Cotopaxi; car dans le désert sidéral, ce n'est pas par milliers, mais par millions que se comptent les lieues.

H. de (Henry) Graffigny - Aventures extraordinaires d'un savant russe; I. La lune

Il était environ dix heures du soir; car c'était après avoir eu la prévenance de me garnir d'un solide souper que le patron m'avait congédié. J'aurais pu coucher l

Eugène Chavette - Le saucisson à pattes I : Fil-à-beurre

Le frappeur se hâta de satisfaire son désir; mais Portneuf avait trop compté sur ses forces; car il fut incapable de se soutenir. Aussi, Nick le replaça-t-il bien vite sur son dos. Ils continuèrent leur marche et quittèrent, sans accident, la vallée du Trappeur perdu.

H. Emile (Henri Emile) Chevalier - Le chasseur noir

Paul l'interrompit: Je vois bien, lui dit-il, que vous êtes encore mademoiselle Dietrich, car voil

George Sand - Cesarine Dietrich

Eh non! eh non! ma mère, répondit Joseph; tout au contraire, mademoiselle Henriette nous aime de tout son coeur; car j'en suis aussi, n'est-ce pas, mademoiselle Henriette?

George Sand - Andre

Son regard qui couvrait le mien s'imprégnait d'une dignité grave. Quelle nouvelle? balbutiai-je, car les paroles prononcées naguère me revenaient et je craignais de deviner. C'est bien cela, me répondit-elle, comme si j'eusse exprimé ma crainte. Puis elle ajouta d'une voix étouffée, mais sans baisser les yeux. Jeanne est morte. À cette sinistre déclaration mon fauteuil recula malgré moi.

Paul Féval - Le dernier vivant

Un matin de printemps, en l'année 1571, la mère et la fille s'entretenaient ensemble dans une vaste chambre, sombre et froide, où elles couchaient l'une près de l'autre, la mère dans un lit immense, entouré de courtines ou tentures de laine, toujours fermées, pour empêcher les courants d'air, la fille dans un petit lit bas et sans rideaux, car celle ci, depuis plus de dix ans, avait pris

P. L. Jacob - Contes littéraires du bibliophile Jacob à ses petits-enfants