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L'autre, la porte Double, également murée de nos jours, fut jadis cette porte du Milieu, par l'on «montait» au temple, venant d'Ophel, et qui sans doute vit passer de compagnie Salomon et la reine de Saba. Les archéologues discutent si ses derniers remaniements datent de l'époque d'Hérode ou de l'époque byzantine. Elle est environnée de souterrains qui ont gardé leur mystère et pose sur des assises cyclopéennes; bien plus que la précédente, elle donne le sentiment d'une antiquité lourde et ténébreuse. La colonne monolithe, qui la partage en son milieu, est vraisemblablement un dernier vestige resté debout du temple salomonien; elle est trapue, monstrueuse, terminée par un chapiteau naïf représentant des palmes; le linteau qu'elle supporte est une de ces pierres colossales que les hommes d'autrefois avaient le secret de remuer comme des pailles, mais qui écraseraient sous leur poids nos machines modernes. Tout l'ensemble de cette porte Double, incompréhensible sous des entassements de plâtre et de chaux épaisse, demeure l

Avant d'aller plus loin, nous devons expliquer ce que nous entendons par influence byzantine, architecture byzantine, pour faire comprendre comment cette influence s'exerce sur l'architecture religieuse du territoire compris entre le Rhin, le Rhône et l'Océan.

Cette porte, dont la figure 38, ci-contre, donne l'ensemble, n'est nullement byzantine, mais se rapproche beaucoup des formes persanes et hindoues.

Montant un peu dans les bosquets derrière l'hôtel, nous arrivons bientôt au monastère. Fondé en 1695 par Michel Cantacuzène, il se compose, comme tous les monastères de quelque importance, de deux cours autour desquelles sont distribuées les habitations des moines et les dépendances du couvent. Au centre de chacune des deux cours, se trouve une petite église byzantine.

Pour ne parler que d'un péril, qui ne voyait venir la barbare rapacité du Nord, la fascination russe, la ruse byzantine poussant vers l'Occident la férocité du Cosaque?

[Note 30: De Salonique au mont Athos, on peut suivre l'architecture byzantine dans ses transformations, depuis la forme allongée jusqu'

L'ornementation sculptée russe, ainsi qu'on a pu le voir par les exemples fournis précédemment, est traitée suivant la méthode byzantine et persane, comme une tapisserie; tous les fonds sont garnis et c'est

I, chap. Il en est de même pour un certain nombre de ces compositions assyriennes et iraniennes, qui fournirent les éléments d'ornements persans de l'époque des Arsacides et des Sassanides que l'on retrouve parfois dans l'ornementation dite byzantine, mais plus prononcés encore dans celle des XIe et XIIe siècles, en Occident aussi bien qu'en Russie.

Ce que nous voulons établir ici, c'est que, pour ce qui touche la construction des voûtes, objet si important dans l'architecture byzantine, l'influence orientale, asiatique ou iranienne est bien autrement puissante que n'est l'influence occidentale romaine. Il en est de même pour l'ornementation. La tradition de l'architecture romaine se perd, s'efface promptement

Ce qui distingue la voûte byzantine de la voûte romaine occidentale, c'est une extrême liberté dans l'emploi des moyens et une facilité d'exécution, ainsi que nous l'avons démontré dans le chapitre Ier, figures 2 et suivantes facilité d'exécution donnée par la longue pratique acquise par les Orientaux dans ce genre de structure. Mais au XVIe siècle les Russes n'étaient pas sans avoir quelques notions de la voûte gothique inventée en France