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Tu es épuisée de fatigue! repose-toi donc ici, ma bien-aimée! Dors, je veillerai sur toi religieusement; ou si ma présence t'inquiète, tu m'enfermeras dans la grotte voisine. Tu mettras cette porte de fer entre toi et moi; et tant que tu ne me rappelleras pas, je prierai pour toi dans mon église.

L'individualisme, qui nous donne en littérature de si agréables corbeilles de fleurs nouvelles, se trouve assez souvent stérilisé par la poussée des mauvaises herbes de l'orgueil. On voit des jeunes gens, tout enflés d'une infatuation monstrueuse, avouer la volonté de faire non seulement leur oeuvre, mais en même temps l'Oeuvre, de produire la fleur unique après quoi l'intelligence épuisée devra s'arrêter d'être féconde et se recueillir dans le lent et obscur travail de la reconstitution des sèves. Il y a même

Quand la discussion fut épuisée et qu'il crut avoir répondu victorieusement

Bibi et Coco le virent tomber, et ils le reconnurent. Ils venaient de lâcher le Jean-Bart et sa caronade épuisée de munitions, et ils songeaient

La pauvre Blondine se leva et s'éloigna de ce lieu de désolation: elle suivit un petit sentier qui la mena dans une partie de la forêt les grands arbres avaient étouffé les ronces; la terre était couverte de mousse. Blondine, qui était épuisée de fatigue et de chagrin, tomba au pied d'un de ces beaux arbres et recommença

Après que Délima, épuisée par la fatigue de la route, se fût retirée pour la nuit, Lespérance aborda Armand.

Le fait est que nous n'en avons pas encore fini avec elle, dit Nelson. Mais, ou je me trompe fort, ou sa plus grande colère est épuisée. Alors, votre avis

Oui..., mon mari se nommait Pierre Davenne... Qu'ai-je dit encore? demanda-t-elle inquiète. Oh! rien que ces mots..., madame... Geneviève eut un soupir de soulagement, et elle reprit: Mesdames, je vous remercie de vos bons soins..., je suis épuisée..., je vous prie de me laisser quelques heures, je vais me reposer... Mais n'avez-vous besoin de rien! De rien, que du calme...

Ces Souvenirs n'obtiendront pas une moindre faveur. Ils furent écrits en 1822, et la duchesse y raconte son enfance. Dès la première page, une des plus jolies, elle dit comment lui vint l'idée de ce travail. Un de ses amis surprend dans ses yeux des larmes, la devine malheureuse, lui conseille des distractions ordinaires: «Allez dans le monde. J'en suis excédée. Les spectacles, la promenade? Me fatiguent. Les voyages? M'éloignent de ce que j'aime. Essayez de la coquetterie. Je l'ai épuisée. De la dévotion. Je l'ai traversée. Eh bien, écrivez. Et quoi? Vos Mémoires. Quelle folie!» À la réflexion, elle jugea cette folie sagesse, elle eut raison. D'abord les Souvenirs sont tout vivants de faits, et de faits qui mêlent sans cesse l'histoire d'une enfant

Elle s'arrêta, non qu'elle fût épouvantée de ce qu'elle allait dire, mais parce qu'elle était épuisée, le souffle lui manquait.