United States or Guinea-Bissau ? Vote for the TOP Country of the Week !


D'ailleurs il y a des fractures partout, et en ce moment vous en entendez une crier, l'Herzégovine. Hélas! aucun sommeil n'est possible avec des plaies comme celles-ci: la Pologne, la Crète, Metz et Strasbourg, et après des affronts comme ceux-ci: l'empire germanique rétabli en plein dix-neuvième siècle, Paris violé par Berlin, la ville de Frédéric II insultant la ville de Voltaire, la sainteté de la force et l'équité de la violence proclamées, le progrès souffleté sur la joue de la France. On ne met point la paix l

Cette piété fervente l'avait fait prendre en grippe par le plus mauvais sujet de la classe, fanfaron d'impiété et de libertinage, liseur et colporteur des livres de Parny et de Voltaire, et pourtant Breton comme Paul; mais entendons-nous, ce Breton-l

Ils lui ont tout pardonné, et s'en détachent, maintenant encore, avec peine. «Que dis-je? Tel qu'il est, le monde l'aime encoreCe qui avait fini par lui faire tort, c'étaient ses disciples. A force de ne pas lire Voltaire et de l'adorer, certains en étaient tellement devenus

Que voulez-vous? je suis un gentilhomme et l'on a oublié de me faire apprendre le français, en pensant que je pourrais toujours, moyennant quinze cents livres par an, avoir un valet de chambre qui écrirait mes lettres et qui ferait mes vers. Ainsi est-il. Ce qui ne m'empêchera point, mon cher Malezieux, d'être de l'Académie, non seulement avant vous, mais avant Voltaire.

Nous avons raconté la vie privée de Voltaire; nous allons essayer de peindre son existence publique et littéraire. Nommer Voltaire, c'est caractériser tout le dix-huitième siècle; c'est fixer d'un seul trait la double physionomie historique et littéraire de cette époque, qui ne fut, quoi qu'on en dise, qu'une époque de transition, pour la société comme pour la poésie.

D'Alembert, incrédule convaincu et plus voltairien que Voltaire, affectait quelquefois, dans ses écrits et souvent dans ses discours académiques, des formes respectueuses qui contrastent avec le ton de sa correspondance. Pour l'accuser cependant d'hypocrisie, il faudrait ne l'avoir jamais connu. En ne compromettant ni l'Académie ni lui-même, il faisait preuve de tact et de prudence. Il riait de sa sagesse. Après avoir prononcé l'éloge de Bossuet, il reçut de l'archevêque de Toulouse des louanges très méritées; il se frottait les mains et se réjouissait d'avoir si gravement joué

«Tu as raison, lui répondait Camille outragé, de prendre sur moi le pas du l'ancienneté et de m'appeler dédaigneusement jeune homme, puisqu'il y a vingt-quatre ans que Voltaire s'est moqué de toi; de m'appeler injuste, puisque j'ai dit que tu étais celui de tous les journalistes qui a le plus servi la Révolution; de m'appeler malveillant, puisque je suis le seul écrivain qui ait osé te louer... Tu as beau me dire des injures, Marat, comme tu fais depuis six mois, je te déclare que, tant que je te verrai extravaguer dans le sens de la Révolution, je persisterai

La négociation dont Amelot et Maurepas avaient chargé Voltaire, et que madame de Tencin avec son profond sens politique, voulait mettre aux mains de celle

[Note 1: Voltaire, avec sa promptitude de goût, ne s'y est pas trompé, et il dit dans une lettre: «Ce Théocrite,

Ce sera l'honneur de La Harpe d'avoir, lui le disciple de Voltaire d'avoir compris et salué, dès le premier jour, le génie de Chateaubriand. d'avoir selon l'expression de {p.579} Sainte-Beuve, «donné en mourant la main