United States or Cuba ? Vote for the TOP Country of the Week !


J'ai pris au lycée l'habitude de dormir, avec l'air de lire mon livre, les coudes cimentés sur la table, le menton au creux de mes mains. Encore aujourd'hui, il me suffit de m'asseoir dans cette attitude pour provoquer le sommeil. Madame Vernet s'y trompe.

Il me disait: «Il est temps! Il est temps d'empoigner cette femme, de la serrer sur ton coeur, de la vider pour la rejeter ensuite. Il est temps de tromper Monsieur Vernet. Peut-être en mourra-t-il. Mais il est temps de t'installer

Nous avons changé de train. Le panier de provisions est vide. J'ai mangé autant que Madame Vernet, et tous les voyageurs avaient des oeufs durs. Loin de se moquer, ils ont regardé Madame Vernet d'un air de gratitude quand elle a donné le signal. Il est possible que j'aie une âme-miroir réfléchissant avec exactitude le monde extérieur, mais, pour l'instant, je donnerais volontiers un coup de pied dans cette âme

Il ne lui tient jamais tête, et la cite comme un auteur célèbre, en lui rendant hommage. Sa manière de l'aimer m'attendrit, me rend scrupuleux. Oh! Madame Vernet n'abuse pas. Peut-être se sent-elle si supérieure que cela lui est égal. Jamais elle n'oblige Monsieur Vernet

Madame Vernet a le hoquet. Les mots sortent difficilement, un

Ce simple mot, si simple, me touche plus que je ne le voudrais. Je serre la main de Monsieur Vernet. Vous avez raison, mon cher Monsieur Vernet. Toutefois parlons d'une manière générale, sans faire de personnalité. Si cela arrivait! J'espère que, d'abord, ma femme vous cracherait au visage. Il a dit cela d'une telle façon que je me détourne, comme pour éviter réellement un peu de salive.

«C'était exagéré, dit Monsieur Vernet, mais tout de même gentil de sa part. Il compatissait

Je finis cette longue lettre, ma bien bonne amie, en vous embrassant de toute mon ame. Mort de mon père. Notre douleur. Je travaille dans l'atelier de Briard. Joseph Vernet; conseils qu'il me donne. L'abbé Arnault. Je visite des galeries de tableaux. Ma mère se remarie. Mon beau-père. Je fais des portraits. Le comte Orloff. Le comte Schouvaloff. Visite de madame Geoffrin. La duchesse de Chartres.

Il était neuf heures du matin. Vers onze heures il faudrait manger. À chaque instant Madame Vernet me disait: «Je sens la faim qui monteOu bien encore: «J'ai l'estomac dans mes talonsCe chassé-croisé m'inquiétait.

Je dispose mes papiers sur la table, au choix, après avoir écarté les assiettes et essuyé avec ma serviette des taches de sauce. «Qu'est-ce que vous voulez? du gai, du triste?» «Du gai, du gaidit vivement Monsieur Vernet. Mais Madame Vernet le reprend, délicate: «J'espère que Monsieur Henri nous donnera des deux, et plusieurs fois de chaque.» «Mais par quoi commencer