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Mais l'esprit de Tolstoy pénétrait, malgré tout, le Japon et le labourait jusqu'au fond. Lorsqu'en 1908, pour son quatre-vingtième anniversaire, ses amis russes s'adressèrent

Je les diviserais volontiers en deux classes: les œuvres que Tolstoy écrivait par volonté morale, et celles qu'il écrivait par instinct artistique. Dans un petit nombre d'entre elles, les deux tendances se fondent harmonieusement.

Tolstoy ne suit pas ses correspondants agressifs sur le terrain de combat. Son noble principe est que les hommes, aimant la vérité, ne doivent jamais appuyer sur les différences entre les religions et sur leurs manques, mais sur ce qui les unit et ce qui fait leur prix. «C'est

Le petit Japonais a su, par ces simples lignes d'une humble vie heureuse, de sagesse et de labeur, réaliser beaucoup mieux l'idéal de Tolstoy et parler

Le père Serge (1891-1904) est aussi dans la grande manière de Tolstoy; mais le récit est un peu écourté. Il a pour sujet l'histoire d'un homme qui cherche Dieu dans la solitude et l'ascétisme, par orgueil blessé, et qui finit par le trouver parmi les hommes, en vivant pour eux. La sauvage violence de quelques pages vous saisit

La lumière luit dans les ténèbres, drame en cinq actes, présente bien des faiblesses artistiques. Mais, lorsqu'on connaît la tragédie cachée de la vieillesse de Tolstoy, qu'elle est émouvante cette œuvre qui, sous d'autres noms, met en scène Tolstoy et les siens! Nicolas Ivanovitch Sarintzeff est parvenu

Dans son Journal intime, dont Paul Birukoff vient de faire paraître la première édition française , Tolstoy rêve que son moi était, dans une vie précédente, un ensemble d'êtres aimés, et que chaque vie nouvelle élargit le cercle d'amis et l'envergure de l'âme .

Malheureusement, il faut déplorer que le désintéressement de sa gloire littéraire, peut-être même une secrète pensée de mortification ait empêché Tolstoy de poursuivre la composition de ses œuvres qui s'annonçaient comme devant être les plus belles. Tel Le journal posthume du vieillard Féodor Kouzmitch. C'est la fameuse légende du tsar Alexandre Ier, se faisant passer pour mort et s'en allant, sous un faux nom, vieillir en Sibérie, par expiation volontaire. On sent que Tolstoy s'était passionné pour le sujet et identifié avec son héros. On ne se console pas qu'il ne nous reste de ce «journal» que les premiers chapitres: par la vigueur et la fraîcheur du récit, ils valent les meilleures pages de Résurrection. Il y a l

Nous avons maintenant tous les moyens de connaître le sujet: car Paul Birukoff, pieux disciple du maître, a rassemblé en un volume sur Tolstoy et l'Orient les documents conservés .

De dimensions beaucoup plus vastes, et s'annonçant comme un roman épique, est Hadji-Mourad (décembre 1902), qui raconte un épisode des guerres du Caucase en 1851 . Tolstoy, en l'écrivant, était dans la pleine maîtrise de ses moyens artistiques. La vision (des yeux et de l'âme) est parfaite. Mais, chose curieuse, on ne s'intéresse pas véritablement