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Cette ivresse du cœur coule, désordonnée. Le héros, Olénine, est venu, comme Tolstoï, se retremper au Caucase, dans la vie d'aventures; il s'éprend d'une jeune Cosaque et s'abandonne au tohu-bohu de ses aspirations contradictoires. Tantôt il pense que «le bonheur, c'est de vivre pour les autres, de se sacrifier», tantôt que «le sacrifice de soi n'est que sottise»; alors, il n'est pas loin de croire, avec le vieux cosaque Erochka, que «tout se vaut. Dieu a fait tout pour la joie de l'homme. Rien n'est péché. S'amuser avec une belle fille n'est pas un péché, c'est le salutMais qu'a-t-il besoin de penser? Il suffit de vivre. La vie est tout bien, tout bonheur, la vie toute-puissante, universelle: la Vie est Dieu. Un naturisme brûlant soulève et dévore l'âme. Perdu dans la forêt, au milieu de «la végétation sauvage, de la multitude de bêtes et d'oiseaux, des nuées de moucherons, dans la verdure sombre, dans l'air parfumé et chaud, parmi de petits fossés d'eau trouble qui partout clapotaient sous le feuillage»,

Inutile de dire que j'avais profité de ce silencieux tohu-bohu pour me glisser dans la pièce. J'étais maintenant blotti contre la paroi du second couloir, celui par lequel venait de disparaître Hiram-Roi. Au même instant, un timbre clair tinta dans le silence. Au tressaillement qui secoua les Touareg, je constatai que l'itinéraire que j'avais suivi était le bon.

Le 25 août. Hier c'était une des grandes foires du pays; pour les paysans, une foire c'est une fête, c'est un plaisir aussi charmant pour eux, je suppose, qu'un bal pour nous. Nous sommes donc allés y faire un petit tour et prendre notre part de la joie générale, en compagnie de notre seigneur châtelain, et pendant que mon oncle, entouré des jeunes gens, examinait en bon agriculteur qu'il est, les nombreuses divinités égyptiennes qui couvraient la place, nous avons pu nous mêler au tohu-bohu des vendeurs, acheteurs, crieurs, bateleurs et charlatans: c'est un brouhaha inexprimable! Les uns arrachent les dents sans faire le moindre mal, au son de la musique qui étouffe les cris du patient; les autres vendent pour rien leurs orviétans merveilleux; ici l'on prédit l'avenir, l

C'était un bruit, une confusion, un tohu-bohu

La vie est un tohu-bohu, Nous ne regardons pas comment elle marche; Que ceux-l

Toutefois dans ce tohu-bohu de déclamations anarchistes et de littérature extravagante, quelques uns gardaient le sens de la tradition française et combattaient sans merci les infiltrations du cosmopolitisme.

La noblesse tarasconnaise, si morgueuse d'ordinaire, les d'Aigueboulide, les d'Escudelle, gens qui d'habitude vous regardaient du haut de leur grand nez, fraternisaient maintenant avec la bourgeoisie. Au milieu du tohu-bohu de l'embarquement, on reçut un matin une lettre du Père Vezole, le premier courrier daté de Port-Tarascon: «Dieu soit loué! Nous sommes arrivés, disait le bon Père.

Dans les rues, c'est un tohu-bohu de gens de la ville et des environs, venant les uns pour vendre, les autres pour acheter; ce sont des conversations, des reconnaissances, des cris, des disputes; on s'interpelle, on se coudoie, on se salue, on se heurte et on passe non sans peine.

Le tohu-bohu, le va-et-vient, le mouvement de la fête devait masquer son émotion, Sa pensée rapide embrassa toute la période de son amour. Elle ne douta pas des paroles d'Octave, surtout quand elle se rappela que depuis plusieurs semaines déj

Il y avait au premier étage de l'hôtel, un hall vitré donnant sur le lac, comme la chambre de Dante-Léonard-William, mais sur une plus grande étendue. Les portes claquaient dans toute la maison, les domestiques couraient; des ordres, des appels en toutes les langues étaient échangés des corridors au hall, du hall aux salons et aux chambres; l'escalier et l'ascenseur étaient envahis par une foule de personnes rentrant du dehors, surprises par l'ouragan, portant sur leurs vêtements légers les traces de larges gouttes d'eau qui appliquaient la batiste blanche sur la chair des bras, en petites taches roses. Le vent, au dehors, continuait sa course effrénée, tordant les arbres du jardin, y renversant les tables et les chaises de fer. Au milieu de ce tohu-bohu, de ce vacarme, de ce mouvement inusité, quelques Anglaises, installées contre les vitres en face du paysage